“Non aux publicités électorales, Brindisi demande du travail”

BRINDISI – Les panneaux photovoltaïques produits par Enel à Catane seront assemblés à Cerano puis installés le long du réseau ferroviaire national, géré par RFI. Il s’agit du projet de réutilisation du site de Cerano, en vue du démantèlement de la centrale Federico II. C’est ce qu’a annoncé hier (3 juin) le ministre des Transports et des Infrastructures, Matteo Salvini, lors d’une rencontre avec la presse, les syndicats et les institutions sociales, qui a eu lieu dans la municipalité de Brindisi. Les réactions virulentes du monde syndical n’ont pas manqué.

CGIL : “Non aux publicités, il faut du travail”

“Malgré de grandes attentes, le ministre Salvini a déçu les espoirs des travailleurs et des citoyens de Brindisi, en confirmant que le gouvernement n’a pas encore de projet défini pour la fermeture de la centrale Enel de Cerano – lit-on dans une note de la CGIL Brindisi signée par le secrétaire général Antonio Macchia – Les références à un prétendu plan industriel, aux chaînes de production et aux investissements décennaux sont restées vagues et sans détails concrets. La réalité est qu’il n’y a pas de plan industriel, il n’y a pas de chaînes d’approvisionnement et même. moins un projet clair, capable de garantir une véritable transition énergétique et d’emploi pour notre territoire”.

Les conséquences de la fermeture de la centrale électrique Enel de Cerano sont déjà très graves et mettent à genoux l’économie locale, provoquant une profonde crise de l’emploi. La situation actuelle génère une série d’effets en cascade négatifs qui affectent non seulement les travailleurs directement employés dans l’usine, mais également les industries connexes qui fournissent soutien et services à Enel depuis des décennies. Pourtant, le gouvernement continue de faire des annonces percutantes et sans contenu, insultant l’intelligence d’une communauté qui mérite des réponses sérieuses et opportunes. L’attitude du ministre Salvini et des représentants d’Enel et de RFI présents à la conférence de presse était un exemple clair d’indifférence politique, sans aucune considération pour les besoins réels des travailleurs et de leurs familles.

Uil : « Brindisi est un « nœud », pas un protagoniste »

“Tout investissement envisageable pour la ville et le territoire de Brindisi doit être considéré comme une aubaine et tout investissement pour le syndicat ne peut être considéré que comme positif, car il apporte de l’emploi, de l’économie et du bien-être social – lit-on dans un communiqué. note de Uil Brindisi signée par le coordinateur Fabrizio Caliolo – Pour ces raisons, l’annonce du ministre Salvini sur la volonté de faire de Brindisi – et de la région de Cerano en particulier – un nœud important dans la chaîne de production de panneaux photovoltaïques pour le réseau ferroviaire est considérée par l’Union est une nouveauté non négligeable. Nous ne nions pas que, compte tenu de l’ampleur et de la valeur que représente l’affaire Enel-Cerano, on aurait pu s’attendre à ce que Brindisi puisse accueillir toute la chaîne de production-assemblage-logistique du secteur. au contraire, nous apprenons que cet investissement sera partagé avec la région de Catane – poursuit le sigle dans la note – Nous sommes obligés de nous contenter de reconnaître que Brindisi est considérée par le gouvernement italien comme un « nœud » et non comme un territoire capable de donner elle-même sa propre identité autonome, caractérisant la transition verte ».

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