Le Daspo pour les ultras impliqués dans les échauffourées s’élève à 29

Le Daspo (interdiction d’accès aux manifestations sportives) délivré pour les affrontements s’élève à vingt-neuf entre supporters qui a eu lieu avant le match de Serie B entre Venise et Bari. Les mesures ont été initiées par le commissaire de la lagune Gaetano Bonaccorso : les violences avaient éclaté lors de l’accostage des vaporettos qui transféraient du continent au stade Sant’Elena les supporters des Pouilles. Un groupe d’une quarantaine de Vénitiens avait atteint la rive opposée de l’amarrage du bateaucommençant à provoquer les ultras de l’équipe adverse, les incitant à des insultes et à lancer des fumigènes.

Le contact

Les ultras de Bari, une fois débarqués, ont réagi : ils s’étaient rassemblés et se dirigeaient vers les supporters de Venezia, essayant de franchir le barrage de police, leur lançant également des fumigènes et des bombes en papier. Le pire a été évité car je des policiers étaient intervenus entre les lignes, réussissant à maintenir à distance le groupe de Bari, majoritaire par rapport aux Vénitiens. Lors des affrontements, cinq policiers de l’unité mobile de Padoue et deux carabiniers du bataillon Mestre, ainsi qu’un pompier qui se trouvait à proximité de l’explosion d’un gros pétard, ils ont été blessés.

Les délits

D’après ce qui ressort des enquêtes Digos, les 18 premières mesures interdisant l’accès aux manifestations sportives ont été adoptées peu après le match, neuf émis par le commissaire de police de Venise contre des supporters vénitiens et neuf autres contre des supporters de Bari. Tous avaient été identifiés et dénoncés pour incitation à commettre des crimes et violation des dispositions garantissant l’ordre public. Pour violation de l’interdiction d’accès aux zones sportives, cinq mesures ont été aggravées par l’obligation de se présenter à la police, ou aux carabiniers, avant et après chaque match de compétition n’importe où sur le territoire national de leur formation. Une mesure (validée par le juge d’instruction) décidée par le commissaire de police à titre préventif à l’encontre de personnes ayant déjà fait l’objet d’une mesure d’éloignement par le passé. La durée des interdictions, toutes comprises entre 3 et 5 ans, a été décidée en fonction de la gravité du comportement lors des affrontements et du casier judiciaire.

Entrer dans le champ

Aux 18 premiers daspos émis après l’enquête Digos, 11 autres ont été ajoutés par le commissaire de police lorsque deux supporters vénitiens et neuf supporters de Bari ont été identifiés et signalés. Dans ce cas également, vers trois ultras de Bari, Bonaccorso a décidé d’ajouter l’exigence de signature (validée par le juge d’instruction).

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