Décret sur les listes d’attente, CGIL Savona : “Sans couverture ce sera inefficace”

Décret sur les listes d’attente, CGIL Savona : “Sans couverture ce sera inefficace”
Décret sur les listes d’attente, CGIL Savona : “Sans couverture ce sera inefficace”

Savone. Le Conseil des ministres a approuvé un décret-loi visant à supprimer les listes d’attente sans prévoir la couverture économique qui y est associée. Un décret sans ressources ne servira guère à augmenter le nombre de services fournis par le service national de santé et ainsi à répondre aux besoins de santé des citoyens. Alors que le Gouvernement – quelques jours avant les élections – donne naissance à une petite souris, la Région Ligurie continue de ne pas tenir les engagements pris dans la région sur la question socio-sanitaire, contribuant à son affaiblissement notamment dans les domaines internes. Rappelons-nous encore une fois qu’en Italie, au cours des trois dernières années, environ 30 000 lits ont été supprimés dans le réseau hospitalier et dans le NHS. De plus en plus de citoyens décident de ne pas se faire soigner ou de reporter leur traitement : en Ligurie, environ 100 000 patients partent ailleurs et dans la province de Savone, il y a de plus en plus de communes où il n’y a même plus de médecin généraliste. Depuis deux ans, la province de Savone attend la réouverture des services fermés à l’époque du covid pour lesquels le président Toti s’est personnellement engagé : la maison de naissance de Pietra Ligure, la première intervention 24 heures sur 24 de Cairo Montenotte et Albenga”. La CGIL de Savone l’a déclaré dans une note.

« Rien n’a été fait – explique le syndicat – en effet, en attendant les particuliers, nous avons continué à désinvestir dans la santé locale en démantelant et en démantelant deux hôpitaux – Le Caire Montenotte et Albenga. Dans la nouvelle intervention du gouvernement visant à éliminer les listes d’attente, il n’y a pas et il n’y aura pas d’allocation de ressources supplémentaires au Fonds de santé. Les ressources supplémentaires allouées aux particuliers doivent donc être puisées dans celles actuellement allouées au fonctionnement du Service National de Santé. Ce qui était censé être un décret pour résoudre le problème séculaire des listes d’attente, et les Ligures en savent quelque chose, se dégonfle d’attentes, finissant par prévoir des choses qui sont déjà, en grande partie, prévues par le Plan National pour le Gouvernement de Listes d’attente (PINGLA) 2019-2021 telles que les classes prioritaires pour les prescriptions (urgentes, courtes, différées et programmées), la CUP régionale unique avec tous les agendas de réservation des services disponibles – tant publics que privés -, le système de surveillance, les annulations de réservations, procédures de protection, interdiction des listes fermées. C’est une énième publicité électorale à quelques jours du vote européen et municipal mais qui ne résout rien sur le plan sanitaire et socio-sanitaire”.

« Il aurait fallu bien plus, à commencer par la stabilisation des travailleurs et des travailleurs précaires, de nouvelles embauches, une nouvelle organisation des soins de santé capable de garantir non seulement les services, mais aussi la prise en charge efficace des besoins de santé des personnes. À Savone et dans sa province en ASL 2, il manque une centaine d’infirmières ainsi que des techniciens de laboratoire et des médecins et plus de 100 travailleurs sociaux de santé (OSS) qui pourraient être inclus dans le classement régional déjà présent mais qui expire fin septembre. 2024 – dans quelques, très peu de mois –. Si, en fait, c’est une bonne chose d’accélérer la fourniture de services de santé, depuis les tests instrumentaux jusqu’aux visites de médecins spécialistes, il est tout à fait erroné d’utiliser les besoins de santé des citoyens pour déplacer le consensus politique et les ressources – déjà rares – de santé publique à la santé privée. C’est le véritable objectif du texte réglementaire. La voie à suivre ne peut être que de restituer les ressources manquantes au service national de santé. La CGIL le réclame depuis quelques temps : « Il faut augmenter les financements publics, en plus de ce qui a déjà été prévu, d’au moins 5 milliards par an pour les dix prochaines années pour garantir le renforcement de la prévention nécessaire », services hospitaliers et de proximité afin de garantir l’offre homogène des LEA, l’égalité d’accès aux innovations et la relance des politiques pour les personnels de santé les plus en souffrance”. Tout le reste est imputable à la concomitance de la campagne électorale”, concluent-ils.

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