Ancône, quatrième effondrement en 20 ans. Covisoc exclut l’équipe de Serie C

Ancône, quatrième effondrement en 20 ans. Covisoc exclut l’équipe de Serie C
Ancône, quatrième effondrement en 20 ans. Covisoc exclut l’équipe de Serie C

ANCONA Les craintes de la nuit concernant une opération absurde (et singulière) de dernière minute sont malheureusement fondées. Le bluff a été annoncé et dévoilé. Selon des sources municipales – les seules à pouvoir expliquer quoi que ce soit étant donné le silence indécent et coupable du club, sur tous les fronts – il n’y a aucune trace des transferts décisifs pour l’inscription d’Ancône dans la prochaine Lega Pro. Ceux relatifs aux 430. mille euros (montant exact) à verser aux joueurs et au staff technique nécessaires pour couvrir les cotisations et mensualités des mois de mars et avril. Une arnaque, sur la peau de la ville, de l’équipe, des supporters.

Le transfert bluffant

L’argent récolté à la dernière minute mardi soir constitue la dernière page du scénario d’une farce. Hier, ils ne sont apparus d’aucune façon. Évaporé, pouf. Probablement rejeté par la banque pour une raison quelconque. Il est plus difficile pour eux d’être ensuite révoqués par ceux qui les ont délivrés. Même s’ils arrivaient aujourd’hui, ils seraient en retard par rapport au délai nécessaire du 4 juin. La date limite. De toute façon, il ne manque plus que la fin du drame des inscriptions à Ancône. Ce que Covisoc donnera d’ici le 10 juin. Puis encore 48 heures entre appels et contre-appels (superflu, à éviter). Jusqu’au jugement final. Le spectre – ou plutôt la certitude – est celui d’une quatrième exclusion des championnats professionnels ces 20 dernières années (2004, 2010, 2017, 2024). Cette fois avec un arrière-goût pire, celui de la trahison. Parce que toute la place avait fait confiance à Tony Tiong (président), Mauro Canil (actionnaire minoritaire et président d’honneur), Roberta Nocelli (PDG), Roberto Ripa (superviseur du domaine technique), Antonio Postacchini (conseiller). Tous coupables, personne exclu. Ce qui s’est passé présente les caractéristiques de la méchanceté de la part du propriétaire, commis alors qu’il était désormais impossible de s’en remettre. Mais en même temps, la faute doit aussi être partagée entre ceux qui ont tout fait pour arriver au bord du gouffre. De ceux qui ont déclenché ce déclin à ceux qui ne l’ont pas signalé à temps. Quand peut-être les dégâts auraient pu être réparés. Sans donner aucune explication officielle. Pas même hier, quand tout espoir était perdu. Le scénario futur est celui de la non-immatriculation, cela ne sert à rien de tourner autour du pot. Même si la demande semble avoir été confisquée par la Lega Pro, Covisoc la rejettera car elle ne reçoit pas les paiements. En réalité, c’est déjà fait, il ne manque plus que la communication. Avec la garantie déjà versée (350 mille euros, est-ce en règle ?) par le président Tiong, désormais évaporée comme le plus habile des magiciens, les mensualités manquantes et les différents impayés seront en partie comblés. Les joueurs sous contrat seront libérés automatiquement, libres de rejoindre une autre équipe.

Les négociations

Il appartiendra ensuite au maire Silvetti de retirer les marques et d’entamer les négociations pour l’avenir du football d’Ancône. Pas avec le mystérieux bienfaiteur de lundi soir, un entrepreneur du nord déjà impliqué dans d’autres terribles vicissitudes sportives, qui avait heureusement déjà abandonné la piste rouge et blanche. Certains chevaux de retour pourraient-ils être réanimés ? Ou peut-être d’autres visages liés à la politique locale et régionale ? Les prochains jours nous le diront. Le cauchemar est déjà devenu réalité. Au sens le plus grossier du terme.

Silvetti convoque Canil et Nocelli

Depuis le Palazzo del Popolo, ils font savoir qu’ils travaillent déjà pour tenter de sauver ce qui peut l’être : la Serie D en excès. Silvetti veut des marques et les envoie voir. C’est pour cette raison qu’il aurait convoqué Roberta Nocelli et Mauro Canil à la municipalité d’ici demain matin. Un club avec un secteur jeunesse qui a obtenu d’excellents résultats. Mais pour le faire entrer en D, vous aurez besoin d’un investissement important (bien plus d’un million pour régler 4 arriérés mensuels, ainsi que d’autres dettes impayées) qui peut cependant garantir un bon rendement. Reste à savoir si quelqu’un se présentera. Il y a des heures de désespoir dans la ville. Avec le moral sous les talons. Après les innombrables preuves de confiance accordées à cette direction entre la double dénomination (Ancona-Matelica) et le transfert des actions en un temps record, six mois, entre des mains asiatiques. À une propriété douteuse qui s’est avérée plus tard l’être. Et cela doit disparaître pour ne jamais revenir.

L’indice de Milan

Des indices sans équivoque sont également arrivés de Milan hier après-midi. Les sites spécialisés qui s’occupent des affaires de Milan avaient déjà tenu pour acquis l’admission des Rossoneri U23 dans la Lega Pro via la formule de repêchage au détriment de la seule équipe, Ancône, sur 60 habilitées à participer, qui n’avait pas présenté le paperasse nécessaire. Le seul.

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Courrier Adriatique

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