Ne m’oubliez pas : les élèves du lycée Bérard parlent de la guerre

Ne m’oubliez pas : les élèves du lycée Bérard parlent de la guerre
Ne m’oubliez pas : les élèves du lycée Bérard parlent de la guerre

Ne m’oubliez pas : les élèves du lycée Bérard parlent de la guerre.

«Rendre le programme d’histoire plus stimulant, en recherchant les récits vécus par les membres des familles pendant la Seconde Guerre mondiale, afin que leurs histoires ne se perdent pas avec le temps».

De cette réflexion est né le projet que le professeur d’anglais du lycée Bérard d’Aoste, Valentina Tenedinidéveloppé en collaboration avec le lecteur de langue maternelle Sally Garde-mangeravec des élèves de 5e année linguistique A.

Sentiments, événements familiaux, implications humaines d’une Italie et d’Italiens aux prises avec la guerre condensés en Ne m’oublie pas – Ne m’oublie pas ; Histoires de guerre de nos famillesdeux volumes, en anglais et italien, et un livre audio en italien.

Histoires de gens

«Quand nous étudions les guerres, nous pensons qu’il s’agit d’événements objectifs qui doivent être étudiés dans des livres.

En réalité, ce sont des histoires de personnes, même proches de nous, qui font face à un événement qui implique tout le monde, indépendamment de l’origine sociale, de l’âge et d’autres facteurs”, explique Tenedini.

Les élèves ont donc recueilli les témoignages des membres de leur famille, racontés directement par les protagonistes de l’époque, aujourd’hui leurs grands-parents et arrière-grands-parents, d’autres cependant filtrés à travers les récits de leurs parents.

«C’était un travail qui commençait en classe et se développait à la maison, à travers des recherches dans sa propre famille – explique l’étudiant Tommaso Zavattaro -.
Après la phase de recherche, en classe nous nous sommes consacrés au partage des vicissitudes.”

« L’idée était d’avoir de multiples points de vue sur la Seconde Guerre mondiale. Tout le monde n’a pas tout dit et ce n’est qu’en rassemblant les différents témoignages que nous avons pu décrire la dynamique de cette période”, ajoute-t-il. Sofia Lancellotta.

Une peine de 3 ans de prison

Parmi les histoires, il y a aussi l’histoire de la mère et du grand-père du professeur : « c’est l’histoire des 3 ans d’emprisonnement de mon grand-père en Angleterre.
A son retour, sa fille, c’est-à-dire ma mère, alors enfant, ne se souvenait pas qu’elle avait un père.

Une histoire qui nous fait réfléchir sur des histoires familiales confrontées à des conflits, sur la reconquête d’un rôle, celui de père, au sein d’une cellule familiale et aussi sur la valeur de l’amitié, capable de regarder au-delà des barrières politiques et de guerre.

«En effet, pendant son emprisonnement en Angleterre, mon grand-père s’est lié d’amitié avec les habitants du pays avec lesquels il a maintenu son amitié jusqu’à sa mort», ajoute Tenedini.

Comme il l’a fait remarquer Christine Pellule choix du titre n’est pas aléatoire mais rappelle le nom d’une fleur, le myosotis : « notre objectif est de se souvenir des moments de guerre et de famille pour les fixer dans le temps, étant donné que nous sommes les derniers génération qui est en contact avec des témoignages directs.

Nous nous sommes inspirés de la tradition anglo-saxonne selon laquelle le coquelicot rend hommage aux morts.
La mère de notre partenaire Russlana Zelionii il a fait une broche avec la fleur.

Présentation ce soir

Les volumes seront présentés au public ce soir, mercredi 5 juin, à partir de 18 heures, dans la salle de conférence BCC, via Garibaldi 3 à Aoste.

(Ilaria Bersi)

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