Sassari, les syndicats de police au sous-secrétaire: «Les agents ne suffisent pas, la sécurité est en danger»

Graves pénuries de personnel et de structures. Ce sont les thèmes qui ont émergé hier à Sassari dans les salles du dernier étage près du Quadrato, lors de la réunion entre la sous-secrétaire du ministère de l’Intérieur Wanda Ferro et les représentants des syndicats de la police de l’État.

«Au cours des dix dernières années», déclare Massimo Zucconi Martelli, secrétaire adjoint du Siap, «sept bureaux de police ont été fermés dans la région de Sassari, y compris les équipes nautiques».

Un vide qui se fait sentir et qui conduit, dans le cas des commissariats détachés, à ne pas garantir une patrouille 24 heures sur 24 et lorsqu’elle est assurée, elle se fait avec une seule voiture de patrouille dans la zone. Et l’urgence personnelle qui concerne la province – de Sassari à Olbia, d’Arzachena à Tempio – se manifeste également dans des spécialités telles que la police routière, ferroviaire, postale et frontalière. Particulièrement évident en été avec l’arrivée de millions de touristes. «Nous voulions représenter au sous-secrétaire», rapporte Alessandro Cosso, secrétaire régional du Silp Cigl, «toutes ces questions cruciales. Cette année, par exemple, 55 travailleurs prendront leur retraite, remplacés par deux unités pour le commissariat de police, trois pour la police de la circulation et quatre pour la police des frontières.”

Des données qui surprennent Ferro et qui, comme le rapportent les partenaires sociaux, sont l’indicateur d’une situation à laquelle il faut remédier rapidement, également parce que, avec ces forces, parmi lesquelles figurent la police administrative et anti-criminalité, il existe des zones qui risquent d’être découvertes et pas habité comme Palau ou Golfo Aranci. «Le sous-secrétaire», affirme Giuseppe Caracciolo, secrétaire régional du Siulp, «nous a fait preuve d’une grande disponibilité pour résoudre les problèmes. Cependant, nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour combler ces lacunes. »

Mais les difficultés se voient aussi dans les différents locaux où travaillent les policiers et dont les contrats de location sont sur le point de prendre fin. Le cas d’Arzachena est emblématique dans lequel la préfecture de la police d’État a risqué l’expulsion et grâce au maire, le contrat a été reporté d’un an. «En raison du manque de personnel», conviennent les trois syndicalistes, «nous ne sommes pas en mesure de mener à bien notre travail de contrôle du territoire».

Dans une province où la criminalité, notamment à Sassari et Alghero, se propage lentement. Les députés FdI Barbara Polo et Salvatore Deidda ont également participé à la réunion.

© Tous droits réservés

PREV GDF – GUARDIA DI FINANZA / SAVONA * «LABORATOIRE DE PRODUCTION DE HASHISH ET DE MARIJUANA DÉCOUVERT, QUATRE PERSONNES ARRÊTÉES AVEC 180 KG DE DROGUES»
NEXT Marché des transferts de Bologne – Italien à Bologne : contrat, staff et projets pour l’avenir