Catanzaro et la “grande vérification” de Fiorita entre pressions pour le changement et realpolitik

Catanzaro et la “grande vérification” de Fiorita entre pressions pour le changement et realpolitik
Catanzaro et la “grande vérification” de Fiorita entre pressions pour le changement et realpolitik

CATANZARO Révolution ou conservation ? Changement ou maintien du statu quo ? Dans la municipalité de Catanzaro, il est temps pour un “service” du maire Nicola Fiorita, un « coup » administratif mais aussi politique alors que le deuxième anniversaire de son leadership au Palazzo De Nobili marque la fin. Le premier anniversaire a également apporté cette tâche, mais cette fois pour Fiorita l’étape est un peu plus complexe, pour différentes raisons. La première est le fait qu’entre-temps l’un de ses “actionnaires” majoritaires – selon le malicieux actionnaire majoritaire tout court – à savoir Antonello Talerico, également conseiller régional, a officiellement rejoint Forza Italiaune étape qui rend la couleur politique du Conseil de Fiorita, qui est un maire de centre-gauche, très anormale. Le deuxième est le résultat des élections européennesce qui pour le centre-gauche de Catanzaro et donc aussi pour Fiorita n’était pas négatif mais pas même excitant, dans un contexte caractérisé par les exploits de Filippo Mancuso, le président du Conseil régional candidat à Strasbourg avec la Ligue et protagoniste d’un consensus plus personnel que lié à la “marque” Salvini, une “récolte de voix” qui, selon de nombreux analystes politiques, projette déjà Mancuso dans la course pour la Commune en 2027. Mais cette dernière considération laisse évidemment du temps à Fiorita et sa coalition, qui devront désormais démêler bien d’autres enjeux politiques. Ces derniers jours, avec une déclaration officielle, Fiorita a annoncé le début des consultations, parlant d’une « vaste vérification administrative et politique avec un double objectif : d’une part, évaluer l’efficacité de notre action gouvernementale dans les différents secteurs d’intervention et l’état de mise en œuvre du programme ; de l’autre, vérifier quelles forces et quels élus partagent notre idée du changement”. Une vérification « large » qui dépasse le périmètre de la majorité actuelle pour impliquer également l’opposition et/ou certains conseillers municipaux. Beaucoup s’accordent sur le fait que l’objectif de Fiorita pourrait être d’atténuer le poids de l’apport de Talerico dans son conseil (trois conseillers qui dépendent du conseiller régional bleu) afin de déplacer davantage le centre de gravité de l’équipe gouvernementale vers le centre-gauche et répondre aux demandes du Parti démocrate, et notamment de la zone du Parti démocrate la plus proche du leader Elly Schleinc’est-à-dire celui qui fait référence à l’ancien porte-parole des Sardines Cristal de jasmincandidat aux élections européennes et à son tour protagoniste d’un excellent résultat même si l’appel manquerait de quelques voix utiles de la région de Catanzaro.

Le cadre politique à Catanzaro

Des sources qualifiées affirment que lors des dernières élections, Fiorita, elle-même en excellents termes avec Schlein, et son groupe ont apporté un bon soutien au Parti démocrate (et en partie aussi au M5S), confirmant ainsi un de meilleures relations avec les démocrates par rapport à la méfiance du passé. Une meilleure relation mais pas de nature à permettre à Fiorita de « déchirer » avec Talerico sans coup férir: les pressions pour le changement par ces secteurs et le mouvement orthodoxe de Fiorita, “Cambiavento” ils sont forts, mais les chiffres dans la direction opposée sont encore plus forts. Tout cela dans un contexte politique qui, à Catanzaro, est généralement très chaotique. Fiorita fera évidemment aussi partie des forces à consulter Actionqu’il n’est pas clair à quel point cela dialogue : au moins une partie semble être, une autre, celle représentée par Valerio Donato, reste une inconnue à la lumière de l’affrontement qui a presque fait date pendant la campagne électorale et au-delà. Entre-temps, des observateurs attentifs ont constaté un regain d’activisme des Mimmo Tallini, qui reste le stratège le plus lucide de tous sur le plan politique et qui, selon certains, travaille en coulisses à créer un groupe d’édiles que l’on pourrait définir comme “responsables”, dans le but de retirer quelques pions à Talerico et, si nécessaire et sur demande, prêter main-forte à Fiorita. Nous verrons. Fiorita a ensuite déclaré que la vérification aura pour limite insurmontable le partage de valeurs et d’objectifs non négociables. et surtout, les délais seront serrés, mais on peut déjà imaginer que les délais seront plutôt plus longs. Parce que Fiorita a évidemment besoin de se dissoudre le dilemme de savoir s’il faut tenter de révolutionner complètement les structures actuelles ou s’il faut se limiter à un petit ajustement qui ne change pas le fond des choses (il y aura certainement un conseiller à remplacer, Raffaele Scalise, mais pour des raisons personnelles plutôt que politiques) : la première voie est certes une forte tentation mais nécessite trop d’étapes et aussi compliquées et surtout risquées, la deuxième voie – la on croyait aussi par des sources du Palazzo De Nobili le plus réalisable et surtout le plus probable – peut-être pas passionné mais cela répond à la logique de la realpolitik car il faut aussi tenir compte des forces réellement disponibles. Ce qui, pour Fiorita et le centre-gauche, ne suffit objectivement pas. (AVANT JC)

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