“Le monde a besoin d’un cœur…”

“Aujourd’hui, nous célébrons la Solennité du Très Sacré-Cœur de Jésus…
Une célébration qui a le goût d’une dévotion préservée dans la sensibilité de nos grands-mères, chênes de la foi et de la sagesse, mais qui met en lumière une urgence, ou plutôt une urgence exprimée par le cri de douleur qui se fait entendre dans de nombreuses régions de la terre : le monde a besoin d’un cœur.
La pensée est devenue faible, les idées, peu nombreuses mais très confuses, se sont ancrées dans les idéologies, l’intelligence perd son originalité au point de recourir à l’intelligence artificielle pour optimiser la solution aux problèmes, l’homme est exproprié de lui-même, expulsé de ses responsabilités. . Tout est confié à un moteur de recherche, tout est régulé par la finance. Les gratte-ciels d’image contrastent avec les favelas de la réalité : une pauvreté endémique, un fossé toujours plus grand entre ceux qui meurent parce qu’ils ne jouissent pas des droits de l’homme et ceux qui se réjouissent au nom de la culture qui exalte l’homme de droit… Il y a ceux qui peuvent ne rien faire et il y a ceux qui peuvent tout faire… Nous assistons au déclin d’une humanité qui devient de plus en plus robotisée, une humanité au “cœur de fer blanc”.
Mais si l’homme était capable d’inventer puis de se laisser dominer par une machine à laquelle il a délégué le pouvoir de penser et donc de gouverner le destin de l’humanité, il ne pourra jamais, au grand jamais, créer une machine qui sache aimer. . Une humanité « au cœur de chair », capable de s’émouvoir, d’oser, de briser l’équilibre fort mais en même temps fragile d’une fausse diplomatie sous la bannière de la loi du plus fort, voilà ce dont nous avons besoin aujourd’hui, comme une nouvelle urgence humanitaire. Le monde a besoin d’un cœur, pour calculer moins et aimer plus et alors la guerre deviendra un souvenir amer du temps vécu par des hommes au cœur de pierre, il y aura du pain pour tout le monde et le sourire reviendra sur le visage de l’humanité. Le monde a besoin d’un cœur et cela a été compris par un soldat d’il y a 2000 ans qui, fatigué de voir couler le sang innocent et d’écouter les battements du cœur d’un Dieu mourant sur la croix, presque comme s’il voulait forcer les serrures. d’une porte avec une lance lui transperça la poitrine et son cœur devint le centre du monde.
Et la paix comme une rivière a inondé la terre. »

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