“Tant de musique ici à Bologne”

“Lucio était… le centre de gravité permanent. De nouveaux talents naissaient autour de lui, il était toujours capable de les découvrir, même dans d’autres disciplines. C’était un homme curieux et ouvert. Et ces dernières années, dans mon émission Radio2 Social Club d’artistes lancé par lui”. Il commence immédiatement par se souvenir de son ami Dalla Luca Barbarossa, qui ce soir, avec la présentatrice de télévision et de radio Paola Maugeri, emmènera par la main le public de la Piazza Maggiore dans un voyage à travers l’histoire de la musique bolognaise. Un voyage plein d’invités, à commencer par mon autre ami Gianni Morandi, dans l’un des moments forts du Festival Portici de Bologne. À partir de 21h30, un véritable patrimoine culturel (reconnu par l’UNESCO, comme les portiques) est célébré avec Musique – Histoires et sons d’une ville, dont l’écriture s’inspire du parcours d’exposition du Music Hall de Salaborsa.

Barberousse et Maugeri, grâce à un juke-box spécial, feront revivre au public les époques les plus brillantes de la musique d’auteur bolognaise, en compagnie de nombreux invités, témoins privilégiés du roman artistique qu’était et est encore Bologne : en plus de Morandi, il y aura Andrea Mingardi, Fio Zanotti, Maurizio Biancani, Celso Valli et bien d’autres. La grande finale sera consacrée à la musique live avec un medley spécial écrit par le maestro Beppe D’Onghia et interprété par Ricky Portera, Federico Poggipollini, Nicola ‘Ballo’ Balestri, Lele Veronesi et Roberta Giallo. « J’ai un lien très étroit avec Bologne – reflète Barbarossa – parce que c’est la seule ville dans laquelle j’ai vécu en dehors de Rome. J’y suis resté deux ans, au cours desquels j’ai enregistré deux albums à Fonopront : l’un était Heart of Steel, qui contenait la chanson Portami une ballerine avec laquelle j’ai gagné le festival de Sanremo”.

C’était en 1992 et sous les Tours, l’auteur-compositeur-interprète fréquentait “Lucio, Morandi, l’équipe de Fonoprint, le producteur Roberto Costa. J’habitais au centre, sur la Piazza Aldrovandi, et j’en garde de très bons souvenirs. Disons que je Je ne suis pas vraiment un «Martien» dans cette ville, c’est peut-être aussi pour cette raison qu’ils m’ont appelé pour animer la soirée. Pour moi, c’est un grand honneur d’être présent, des orchestres aux tavernes, tant de choses se sont passées à Bologne au cours de cette soirée. années…, les productions de Mauro Malavasi, Celso Valli puis Vasco, Luca Carboni, Samuele Bersani. Et c’est pourquoi l’histoire se développera tout au long de la soirée “avec des protagonistes qui viendront nous rendre visite, tandis que d’autres seront présents avec des messages vidéo. Je me sens chez moi, je me sens protégé ici”. La soirée aura un « apéritif » sur la Piazza Rossini : à 18h00, Poggipollini et Maugeri présenteront au public le spectacle sur la Piazza Maggiore.

Létizia Gamberini

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