à Torre Annunziata et Castellammare un vote pour la rédemption

Deux villes voisines, qui comptent ensemble un peu plus de 95 000 habitants, une zone urbaine homogène avec les mêmes forces et faiblesses et de nombreuses similitudes. Le dernier lien qui les tient fermement est la dissolution du conseil municipal pour infiltration mafieuse, histoire de contrats suspects et de collusions entre la politique et la Camorra qui ont provoqué un long mandat. Castellammare di Stabia et Torre Annunziata ils vont voter demain et dimanche avec beaucoup d’espoirs et de désillusions et avec la conscience qu’ils ne peuvent plus se tromper.

L’avenir est ici et maintenant. Il y a beaucoup de choses à faire, c’est à la politique d’apporter des réponses. Les compositions sur le terrain sont plus ou moins en miroir et nous nous sommes appuyés sur de nouveaux noms, en rupture avec le passé, même si les listes ne manquent pas de suspects habituels. À Castellammare Il y a deux candidats à la mairie, le journaliste Luigi Vicinanza pour le centre-gauche en version large (il y a aussi les M5) et l’avocat Mario D’Apuzzo pour le centre-droit. À Torre Annunziata, il y a quatre concurrents : Corrado Cucurullo, Le professeur d’économie à Federico II, issu du Parti démocrate, dirige la coalition de centre-gauche. Les cinq étoiles ne sont pas là, ils courent seuls avec le proviseur Maria Antonietta Zeppetella; le candidat de centre droit est le médecin Carmin Alfano; Lucio D’Avino mène une liste civique.

Les squelettes d’anciens entrepôts abandonnés rappellent des temps révolus dans deux villes industrielles, des villes ouvrières où ce n’est pas un hasard si la gauche avait son propre noyau dur. Ensuite, le lent déclin et un saut dans l’inconnu, sans identité précise où la vocation industrielle devait être maintenue mais déclinée dans un paradigme moderne, c’est-à-dire l’innovation, la durabilité, la technologie, le tourisme. Le paradoxe est qu’aujourd’hui Torre Annunziata peut se vanter d’avoir un géant pharmaceutique comme le Novartis et Castellammare deux ports touristiques de luxe comme le Marina di Stabia et le port principal de Stabia, mais ce sont toutes des cathédrales dans le désert. Tout autour, il y a des dégradations et des opportunités perdues (même les bains historiques de Stabian ont fermé) et une frontière tracée par le Sarno, le fleuve qui, avec ses rejets illégaux, a pollué cette mer qui maintenant, grâce aux investissements du Gori, il est laborieusement remis en état de baignade. Hier, la rencontre symbolique à l’embouchure du fleuve entre les deux candidats à la mairie de centre-gauche (Vicinanza et Cuccurullo) a montré que, quel que soit celui qui administrera, il est nécessaire que les deux villes trouvent des formes de collaboration sur les grandes questions.

Lumières et ombres

À Castellammare, le Fincantieri il reste un fleuron mais pour rivaliser et attirer des commandes importantes, il a besoin d’investissements que l’entreprise a garantis mais aussi de travaux de modernisation du port que prévoit l’Autorité Portuaire Tyrrhénienne ; le port de Torre Annunziata est dans les limbes : il ne relève pas de la gestion de l’Autorité et risque de décliner bien qu’il reste la plaque tournante des navires qui déchargent la farine pour les usines de pâtes de Gragnano et tout en bénéficiant de la présence d’importants chantiers navals pour la plaisance. Dans les deux cas, il faut agir pour remettre la mer au centre des plans de développement.

En ce sens, la récupération de la baignade est une condition préalable essentielle également du point de vue touristique. Les fouilles de Oplontis avec la Villa di Poppea, la Villa San Marco di Stabiae, le musée archéologique Gratuit D’Orsi dans le Palais Royal de Quisisana se trouvent des “trésors” dans lesquels le Ministère de la Culture et le Parc Archéologique investissent dans l’idée de cela Grande Pompéi qui devra intégrer le patrimoine culturel à l’industrie du tourisme. Mais les « trésors » à eux seuls ne peuvent suffire s’ils ne sont pas soutenus par des services efficaces et de qualité. La note est douloureuse.

A commencer par les transports, si l’on considère que tous ces sites ne sont reliés entre eux ni aux gares. Quelles lignes posent problème dans le problème : Circumvesuvienne des travaux à voie étroite entre les retards, les annulations et les trains anciens et les travaux qui l’Eav (le holding régional de transport) déploie des efforts continus pour améliorer le service et se heurte également à une certaine résistance. C’est le cas de la lutte acharnée à Castellammare pour la construction d’un passage souterrain qui, selon les citoyens, divise la ville en deux et tue le commerce mais qui, pour l’EAV, est essentiel pour éliminer les passages à niveau et encourager la mobilité. Et sur ce point c’est Luigi Vicinanza Que Mario D’Apuzzo Je suis d’accord, au moins en paroles, contre le passage souterrain.

Lutte contre la Camorra

Il est clair que tout scénario futur ne peut ignorer une lutte résolue contre le crime organisé qui reste fort et étendu tant à Castellammare qu’à Torre Annunziata, dont la preuve est la dissolution due à l’infiltration mafieuse. Le risque d’interférence par camorra c’est réel, les clans contrôlent encore des parties du territoire et en ce sens le réaménagement et la récupération sociale des quartiers de la ville où la pègre trouve son terrain fertile est essentiel. À Castellammare, un projet complexe pour le Quartier Savorito, qui devrait changer radicalement de visage grâce à la démolition des logements post-séisme de 1980 et à la construction de nouvelles maisons plus fonctionnelles et à l’ouverture d’espaces verts et d’installations sportives ; une opération similaire est prévue à Torre Annunziata al Quadrilatère de Carceri, ancien fief de Clan Giontaaujourd’hui un exemple moderne d’archéologie urbaine : Le Palazzo Fienga sera démoli et le quartier sera restitué à la ville.

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