la ville commémore le leader socialiste et antifasciste à l’occasion du centenaire de sa mort — UniboMagazine

la ville commémore le leader socialiste et antifasciste à l’occasion du centenaire de sa mort — UniboMagazine
la ville commémore le leader socialiste et antifasciste à l’occasion du centenaire de sa mort — UniboMagazine

Le programme débute aujourd’hui avec le dévoilement d’une fresque murale représentant Giacomo Matteotti par l’artiste Chekos sur la façade du Liceo Copernico. Cela marque le début d’une série d’événements culturels dédiés au député socialiste et antifasciste, étudiant et diplômé de l’Université de Bologne, à l’occasion du centenaire de son assassinat le 10 juin 1924.

Le lundi 10 juin, une plaque sera placée dans l’ancienne résidence de Matteotti à Bologne, Via Fondazza, où il a vécu comme étudiant à Bologneet une installation lumineuse sera éclairée sur la Via Matteotti pendant la soirée.

Les événements se poursuivront à l’automne. En octobre, le Centre de poésie contemporaine de l’Université de Bologne accueillera un événement intitulé “Poésie sous et/ou contre le fascisme” et le 9 octobre à 21h00, il y aura une discussion modérée par Alessandra Sardoni au Festival Pandore. La discussion tournera autour du livre d’Antonio Funiciello sur Matteotti, avec la contribution de Paolo Pombeni et Sofia Ventura.

Le 6 novembre à 18h, à Salaborsa, Mirko Grasso présentera son livre “L’adversaire : Matteotti contre le fascisme» (Carocci, 2024), aux côtés d’historiens et de professeurs du Département d’histoire, cultures et civilisations de l’Alma Mater de l’Université de Bologne.

Le livre retrace l’histoire de Matteotti parcours politique et intellectuel, soulignant ses racines réformistes européennes, son engagement socialiste militant, ses compétences organisationnelles et ses connaissances juridiques, ainsi que tous les éléments fondamentaux pour expliquer sa lutte contre le régime fasciste émergent et la bataille acharnée pour la démocratie qu’il a menée, au prix de sa vie.

Le Musée Européen des Étudiants (MEUS) du Système des Musées Universitaires (via Zamboni, 33) accueillera une exposition intitulée «D’une noble intelligence et d’un bon cœur : Matteotti, étudiant à l’Université de Bologne“.

L’exposition ouvrira le 7 novembre, anniversaire de la mort de Matteotti, et se poursuivra jusqu’au 3 janvier 2025, commémorant le centième anniversaire du discours de Mussolini sur l’assassinat de Matteotti qui a marqué le début du régime fasciste. Organisée par Patrizia Dogliani et Mirko Grasso, l’exposition présentera des documents et des matériaux de l’époque universitaire de Matteotti, illustrant l’environnement académique, les relations avec les professeurs et les pairs et son engagement dans la vie intellectuelle de la ville. L’exposition présentera des documents et des matériaux de ses années universitaires, provenant principalement des Archives historiques de l’Université de Bologne, organisés en trois sections thématiques : « L’Université de Bologne à l’époque de Matteotti », « Matteotti comme étudiant à Bologne (1903- 1907)” et “Professeurs et amis pendant la période bolognaise”.

Le jeudi 7 novembre, à 18 heures, l’événement final des célébrations à la mémoire de Giacomo Matteotti aura lieu dans l’Aula Absidale de Santa Lucia (via de’ Chiari, 25/a) avec la pièce «James. Une intervention artistique dramatique dans la sphère politique». Cette coproduction du Teatro dei Borgia et des Artisti Associati Gorizia, mise en scène par Gianpiero Borgia et mettant en vedette Elena Cotugno, juxtapose deux discours parlementaires de Matteotti : le premier du 31 janvier 1921, où il dénonçait la collusion entre les forces politiques bourgeoises et les escouades fascistes. , et la deuxième le 30 mai 1924, sa dernière séance avant d’être assassiné, où il contesta les résultats des élections d’avril de cette année-là.

Cette tragédie politiquement chargée reproduit les paroles de Matteotti dans leur vérité crue et horrible. L’œuvre encourage la réflexion sur l’activisme politique, les droits de citoyenneté, la résistance à la violence fasciste à travers les valeurs de liberté et de démocratie, et le rôle du théâtre dans la société, transformant les idéaux en œuvre d’art.

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