Européen, Forza Italia clôture la campagne entre chants des traditions de Silvio et nostalgie

Européen, Forza Italia clôture la campagne entre chants des traditions de Silvio et nostalgie
Européen, Forza Italia clôture la campagne entre chants des traditions de Silvio et nostalgie

«Notre est une bataille pour la liberté», a insisté à plusieurs reprises Antonio Tajani, secrétaire national de Forza Italia, lors du rassemblement de clôture depuis la Piazza Matteotti à Naples, à mi-chemin entre un événement politique et une fête pour tous, avec la voix depuis la scène de Serena. Autieri qui chante des chansons napolitaines classiques. Un peu comme dans la tradition des Azzurri, lorsque Silvio Berlusconi arrivait dans la capitale campanienne. Et en effet, le fondateur est mentionné à plusieurs reprises, même dans un refrain « Silvio-Silvio », qui fait reculer le temps. «Plus Forza Italia compte au sein du PPE, plus l’Italie compte en Europe», dit Tajani, accusant les ministres, dirigeants et militants bleus et rappelant que le Parti populaire sera responsable de l’indication du président de la Commission. «Nous sommes tous des combattants de la liberté, comme le voulait Berlusconi. Nous n’avons pas qu’un seul homme aux commandes, nous avons une classe dirigeante extraordinaire”, dit-il. En fin de soirée, Fulvio Martusciello, chef de la délégation à Strasbourg, se réjouit : « 15 mille sur la place. Nous construisons le parti des classes productives, des catégories professionnelles qui représentent le vrai pays.”

Il y a deux mantras : la spécificité de Forza Italia dans la coalition, première étape près d’un an après la mort de Silvio Berlusconi. Maurizio Gasparri déclare: «Les commentateurs de septembre nous donnaient 0%. À mon arrivée, je ne sais pas si ce sera le 8-9-10-11 mais ce sera des millions de fois plus que ce qui avait été assigné par les prophètes de malheur.” Paolo Barelli assure : «Nous ferons campagne jusqu’à la dernière seconde». Deborah Bergamini explique : «Nous avons proposé aux Italiens notre idée d’une Europe forte et courageuse». L’atmosphère que nous respirons est donc celle d’une anticipation optimiste vers le dimanche et la nuit.

Pendant ce temps, Tajani ponctue le panthéon des références idéales de Forza Italia sur scène. Bettino Craxi (“c’était un grand homme d’État, et il faut reconnaître le mérite de sa fille Stefania pour avoir défendu sa mémoire”), ainsi que Carlo Alberto Dalla Chiesa et Rocco Chinnici, hommes d’État tués par la mafia, et dont les filles Rita et Caterina siéger pour Forza Italia à la Chambre et au Parlement européen. Le schéma est celui du parti pluriel, en pleine continuité avec la ligne de Berlusconi : « Nous sommes loyaux envers nos alliés – dit Tajani – mais nous sommes différents, sinon nous serions un seul parti. Nous sommes chrétiens, libéraux, réformistes, garants, pro-européens et atlantistes. Cela a toujours été et est toujours notre cas, alors avançons dans notre direction.”

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