Traditionnellement, le marché de la Serie C décolle dans la dernière phase des négociations, à tel point qu’il est devenu habituel de s’entraîner avec un groupe de joueurs et de démarrer le championnat avec une équipe presque révolutionnée. Il va sans dire que les rumeurs qui émergent durant cette période sont à prendre avec des pincettes. Par exemple, la rumeur selon laquelle Spal s’intéresserait à Michele Vano, l’avant-centre qui a marqué neuf buts sous le maillot de Monterosi Tuscia, est un canular. L’attaquant du club de la Lazio, relégué en Serie D, changera probablement d’équipe et restera en Lega Pro. Mais il ne figurerait pas sur la liste de courses de Spal, aussi parce que sans directeur sportif, il est difficile de parler de campagne de signature. Cependant, le chemin qui mène à la séparation avec Riccardo Collodel, qui a encore un an de contrat avec Spal mais ne ferait plus partie des plans de l’équipe de Di Carlo, semble bien fondé. Le milieu de terrain piémontais était arrivé à Ferrare en provenance de Sienne avec l’ambition de se faire une place de titulaire. Il a effectivement été beaucoup utilisé (29 apparitions), mais il n’est jamais devenu un incontournable des Bleu et Blanc. Surtout avec M. Di Carlo, qui depuis son retour sur le banc du Spal ne l’a utilisé que deux fois dès la première minute.
Ce fut sans aucun doute une saison en deçà des attentes de Collodel, qui, bien qu’il soit lié au club via Copparo jusqu’en 2025, quittera très probablement Ferrare. Il semble qu’il y ait eu des contacts avec Novara, le club où il a grandi dans le secteur des jeunes et où il a joué plusieurs saisons en tant que professionnel. Si Collodel est voué à partir malgré un an supplémentaire de contrat, deux joueurs attendent avec impatience l’annonce du nouveau directeur du secteur technique pour connaître quel sera leur sort. Nous parlons de Nahuel Valentini et Luca Siligardi, deux athlètes de 36 ans (l’Argentin le sera dans quelques mois) qui à la fin du championnat ont donné à Spal leur volonté de rester une autre saison en bleu et blanc. La qualité et la personnalité du défenseur et de l’ailier ne sont pas en cause, mais force est de constater qu’un directeur sportif doit prendre en considération de nombreux aspects. Et confirmer deux joueurs nés en 1988 pourrait représenter un risque, surtout pour ceux qui auront autant de problèmes sur le marché sortant que Spal.
La négociation pour le renouvellement des contrats de Valentini et Siligardi fait partie des premiers problèmes auxquels le nouveau directeur sportif devra faire face après son entrée en fonction. Il n’est cependant pas question pour Mirco Antenucci de confirmer qu’à presque 40 ans (il le sera début septembre), il honorera la dernière année de son contrat de carrière compétitif avant de s’engager dans une autre voie.
