Catane, le meurtre et le modèle : « Possible négligence médicale »

Catane, le meurtre et le modèle : « Possible négligence médicale »
Catane, le meurtre et le modèle : « Possible négligence médicale »

09 juin 2024, 05:01

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CATANE – Nouveau rebondissement dans l’appel du procès pour la mort de La Colombienne Sandra Garcia Rios. Elle est accusée de meurtre l’ancienne mannequin roumaine Georgeta Colesnicenco. La défense a produit un rapport d’expertise selon lequel la victime est décédée des suites d’une hypothétique “faute médicale”.

Est-ce donc la faute des médecins, et non le coup mortel qu’il lui a infligé en se défendant contre Colesnicenco ? Tout est à voir. Pour l’heure, les juges se réservent le droit d’entendre le conseil de la défense, sur lequel ils trancheront lors de la prochaine audience, prévue le 3 octobre. L’accusé, rappelle-t-on, a été condamné à 2 ans de prison pour légitime défense excessive.

Mais pour elle, le Pg Andrea Ursino a demandé 8 ans de prison pour meurtre. La Cour, présidée par Elisabetta Messine, il a donc tout reporté à l’automne prochain. Le rebondissement est survenu au moment du discours de l’avocat Pietro Ivan Maravignaqui a parlé pendant plus de 4 heures.

Les points de la défense

La partie centrale ne s’est cependant pas concentrée sur le conseil, qui est de toute façon là, dans les documents, en attendant que les juges se décident. L’avocat a cité 20 points sur la base desquels l’accusé devrait être acquitté également de l’accusation d’excès négligent de légitime défense.

L’accusé, a rappelé l’avocat, a été condamné à des amendesesions telles qu’elles ne sont pas considérées comme adaptées à la prison de Pagliarelli. Par ailleurs, sa thèse sur les blessures subies lors de la lutte correspond exactement à l’avis du procureur. Une expertise établirait alors que l’accusé avait, à ce moment-là, peur de mourir.

Les évaluations

Pour les experts, le Colesnicenco n’avait aucune envie de tuer. Parmi les arguments de la défense figure l’appel à la police à ce moment-là. Un enregistrement en temps réel dans lequel l’accusé demande de l’aide. Et le contenu de cet appel, la voix de fond de Garcia Rios disant : « Je vais te tuer ».

Selon un autre rapport, Colesnicenco a tenu son téléphone portable près de sa bouche jusqu’à ce qu’elle aurait dû le quitter pour se défendre. Et sa voix change pendant l’appel téléphonique. Elle est calme lorsqu’elle demande l’aide de la police, puis agitée après l’agression, ce qui démontrerait que ses troubles mentaux peuvent être attribués à l’agression.

La défense

«Il y a enfin L’animosité de Mme Colesnicenco immédiatement après les événements – citait alors l’avocat -. L’appel téléphonique à l’administrateur de la copropriété demandant une intervention administrative immédiate contre les voisins qui l’avaient agressée atteste que la dame, à ce moment-là, se considère comme la victime et certainement pas comme l’auteur d’un délit”.

«Le vrai problème de ce procès – conclut l’avocat Maravigna – préjudiciable aux garanties de la défense et à la régularité de la procédure, comme l’exige l’article 111 de la Constitution, est que, alors que la défense a maintenu dès le premier instant une ligne défensive inébranlable, l’accusation a constamment modifié la reconstruction du comportement contesté, sans jamais proposer de ” dernière vérité, mais toujours avant-dernière vérité.

Ce ne sont là que quelques-uns des arguments de la défense. Nous retournons au tribunal dans quatre mois. Pour le moment l’accusé reste libre.

L’avocat Pietro Ivan Maravigna

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09 juin 2024, 05:01

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