VIDEO Turin, extorsion et enlèvement : 8 mesures de précaution

Blitz de police dans la capitale piémontaise et dans la province

10 juin 2024

Avec une opération un Turin et province, la police d’État a arrêté huit personnes accusé d’extorsion, d’enlèvement, de violence privée, de port et de possession d’une arme à feu commune et de blessures corporelles, aggravées par la méthode mafieuse. Cette perquisition fait suite à l’ordonnance de garde à vue provisoire émise par le juge d’instruction du tribunal de Turin à la demande du parquet local – Direction départementale anti-mafia.

L’enquête a commencé à partir de un entrepreneur bien connu opérant dans l’organisation de grands événements gastronomiques et œnologiques, propriétaire de nombreuses entreprises commerciales. Des activités techniques et des nombreuses informations info-enquête, sa contiguïté ferme avec des éléments marquants du ‘ndrangheta Turin. L’entrepreneur, avec la protection des principaux représentants du crime organisé de type mafieux, a exercé, à l’égard de ses collaborateurs ou créanciers et débiteurs, un forte intimidation qui aboutissaient souvent à des actes de violence ou à des menaces répétées, en choisissant les « amis » les plus appropriés en fonction du profil de la victime.

L’un des épisodes les plus sensationnels a en effet été commis au détriment d’un ancien collaborateur, qui avait eu l’audace de demander, par voie judiciaire, le paiement d’environ 20 000 euros de commissions pour l’activité exercée. On s’est donc organisé contre lui une véritable embuscade pour le forcer à renoncer à toute action en justice. L’action pénale s’est révélée particulièrement violente. La victime, en effet, a été battue, menacée même en lui passant une corde autour du cou et privée de sa liberté personnelle. Des méthodes mafieuses similaires ont été utilisées pour contraindre d’autres victimes à se conformer aux demandes de l’entrepreneur, qui a eu recours à la collaboration de membres de la ‘Ndrangheta ou délinquance commune. Les personnes arrêtées ont été emmenées à la prison de Turin « Lorusso e Cotugno ». De nombreuses unités du Service Central des Opérations, des SISCO de Turin, Milan Brescia, Bologne et Gênes, ainsi que du Département de Prévention du Crime de Turin ont été impliquées dans l’opération.

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