Terni, Cardinali contre-attaque: «Les accusations d’Aniello ne sont pas fondées»

11 juin 2024 19:54

Il ne voulait pas répondre « vivement ». Au lendemain de la violente attaque signée par l’ancien collègue du conseil, Mascia Aniello, la situation a changé : Sergio Cardinali, responsable du développement économique de l’exécutif Bandecchi, passe mardi à la contre-attaque. Ci-dessous sa position.

Terni : Aniello quitte le conseil municipal. «Un conseiller m’a agressé verbalement»

«En remerciant mes collègues du conseil d’administration de Terni pour avoir clarifié les faits dont je suis injustement accusé par le conseiller démissionnaire, j’entends clarifier certains aspects de l’affaire qui a fait l’objet d’une honte publique à mon égard.

Les différences évidentes au niveau politique, concernant la question de la décharge et de l’accord du programme Ast, entre moi et le conseiller Aniello ont été claires pour tous les sujets politiques et les citoyens de Terni ces derniers mois, car elles ont été largement rapportées dans les journaux et sur sur les réseaux sociaux, et fait souvent l’objet de diverses questions de la part de l’opposition au conseil municipal. La preuve la plus claire est venue lors du vote du conseil sur la résolution visant à sécuriser le site d’enfouissement, au cours duquel le conseiller Aniello a décidé de voter contre le document signé par tous les autres, après l’avoir partagé et signé. Je considère que les accusations portées contre un conseiller générique sont absolument infondées, puis clarifiées publiquement par le maire qu’elles me concernaient.

Comme je l’ai déjà dit dans la déclaration précédente des autres collègues du Conseil, alors que nous discutions des stratégies politiques de l’affaire Ast, face à ma ferme défense de la ligne politique atteinte qui permet la coexistence du développement économique et industriel avec les pays environnants environnement, le conseiller Aniello m’a accusé devant tout le monde de défendre mes amis de l’aciérie, ce qui implique une relation floue dans mon travail administratif. Je tiens à souligner que cette déclaration du conseiller Aniello a été faite pour une deuxième fois, comme elle avait déjà été faite par le passé en présence de seulement quelques conseillers.
J’ai alors répondu de manière ferme mais polie à cette accusation diffamatoire et préjudiciable à ma moralité.

Une réponse légitime face à une accusation aussi diffamatoire que gratuite, visant à discréditer le travail politique qui a abouti à l’élaboration de l’accord signé avec Ast par le maire de Terni. Il semble que ce soit une grave erreur d’utiliser de manière inappropriée des sujets qui sont un fléau pour notre société, comme ceux du sexisme et de la violence de genre, qui m’ont également considéré comme un protagoniste actif dans la lutte contre des comportements similaires au cours de mes 35 années de militantisme dans le syndicat, également à travers des accords, des contrats nationaux que j’ai fortement soutenus et signés.

Face à tant de femmes victimes de violences qui gardent le silence, soulever la question des violences de genre pour pénétrer l’opinion publique par de pures spéculations politiques, tenter de diaboliser les agissements d’un collègue, aujourd’hui « opposant politique », est une grave erreur. De la même manière que dans un passé récent, je travaille aujourd’hui dans l’administration afin de trouver le meilleur équilibre entre travail, emploi et environnement, en évitant les problèmes sociaux et économiques qui découleraient d’une éventuelle fermeture de l’usine, comme préconisé à plusieurs reprises par le conseiller Aniello. Dans l’espoir de voir cesser immédiatement une telle infamie à mon égard, je me réserve le droit d’intervenir dans les lieux appropriés pour défendre ma personne et mon rôle politico-institutionnel.”

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