trois “Mastelliani” remettent les délégations

Juste une tempête du début de l’été, ou y a-t-il quelque chose de plus profond ? Les prochains jours nous diront si les délégations seront rendues au président Nino Lombardi par les conseillers provinciaux Nascenzio Iannace, Antonio Capuano et Umberto Panunzio elle pourrait être classée comme une fibrillation temporaire, ou bien la fracture entièrement au sein des Mastelliens pourrait entraîner des répercussions. Les dirigeants de Noi di Centro et Lombardi lui-même assurent qu’il s’agit d’une question limitée à la Rocca et à la viabilité opérationnelle des tâches assignées le 1er février dernier. Et le moment choisi pour rendre les procurations, c’est-à-dire après la clôture des bureaux de vote et l’évaluation du vote, suggère qu’en réalité il n’y a aucune volonté de procéder à un changement sensationnel. Pas de tremblement de terre, donc. Mais l’histoire démontre néanmoins qu’il existe un certain malaise dans les rangs mastelliens.

LA DÉCISION

Une position qui couvait d’ailleurs depuis des semaines sous les cendres de la Rocca. Capuano (délégué aux relations avec l’Union des Provinces d’Italie, politiques énergétiques, transports, tourisme, événements et promotion des musées, relations avec les entreprises bénéficiaires), Panunzio (Environnement, cycle des déchets, protection civile, politiques de jeunesse) et Iannace (public travaux publics, urbanisme, services sociaux) expriment depuis longtemps un vif mécontentement face à l’impossibilité de fait d’exercer les compétences qui leur ont été attribuées après leur réélection au Conseil. Des délégations qui seraient en pratique des titres honorifiques et rien de plus. Dans la note de démission, Iannace parle de « raisons strictement personnelles », précisant qu’il s’agit d’une « démission irrévocable ». Même formule pour Capuano et Panunzio. Depuis le siège de Mastellian, une profession de confiance est faite, en soulignant comment, par exemple, Iannace a accompagné le retour avec la pleine réaffirmation de la confiance politique : « Je confirme – a écrit le maire de San Leucio del Sannio – l’estime et la proximité avec Clemente Mastella, et Je poursuivrai mon engagement politique aux côtés du leader de Noi di Centro également au sein du Conseil provincial, convaincu qu’il est le seul leader capable de redonner espoir au territoire”. Des assurances convaincantes sont arrivées ces dernières heures, garantit le siège mastellien, également de Capuano et Panunzio. Ce dernier confirme notamment : « Une relation très solide m’attache à Mastella, sur le plan humain et politique, et cette décision n’affecte en rien la confiance que j’accorde au projet politique et administratif entrepris, tant dans la Province qu’en la municipalité. Les délégations sont restées purement formelles. Lorsqu’il s’agit de déchets, je me retrouve régulièrement dans l’impossibilité d’influencer les processus.” Le soir donc, la note aux trois signatures qui semble balayer les ombres : « Les événements de la Province concernant les délégations n’ont aucune pertinence politique. Notre leader en est un : Clemente Mastella, point final”, déclarent conjointement Capuano, Panunzio et Iannace. L’objectif est d’arranger les choses rapidement: «Nous allons essayer de comprendre comment recomposer le tableau – déclarent le président Lombardi et l’autre conseiller mastellien de La Rocca, le secrétaire provincial du NDC Carmine Agostinelli – Les trois collègues n’ont jamais remis en question leur appartenance ou leur soutien , mais plutôt les difficultés objectives liées à l’exercice des délégations. Nous sommes convaincus que les conseillers trouveront bientôt les meilleures conditions pour pouvoir exercer le mandat et les délégations accordées.”

L’AFFAIRE

Et la tempête qui a eu lieu hier sur Forza Italia a également été annoncée. Le secrétaire provincial Francesco Maria Rubano a révoqué le poste de secrétaire adjoint du parti à Arturo Leone Vernillo, maire de San Nicola Manfredi, avec une brève communication d’une seule ligne: «Je vous informe par la présente de la révocation du poste de secrétaire provincial adjoint de Forza Italie.” Dix-sept mots en tout, trop même pour Rubano qui s’en prenait depuis longtemps à Vernillo pour son désengagement annoncé dans la campagne électorale. La lecture des données le confirme pleinement : à San Nicola, Manfredi, ce sont les États-Unis d’Europe, une émanation de l’administration de San Nicola, qui ont pris le dessus, laissant Forza Italia à la sixième place. Et dans un message social, Vernillo a laissé entendre que des engagements non tenus pourraient avoir été à la base des choix : « J’apprends ma révocation d’une position qui en fait est toujours restée formelle. Beaucoup de choses ont été dites, peut-être que d’autres ont été faites. Mais je ne nie rien. Le secrétaire provincial, à qui j’ai toute mon estime et mon respect humain, en a décidé ainsi. Aucune rancune. Au contraire. Bonne chance pour tout”.

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