“La vie ne dépend pas.” Acat Lucca lors d’une conférence à Capannori le samedi 15 juin

“La vie ne dépend pas.” Acat Lucca lors d’une conférence à Capannori le samedi 15 juin
“La vie ne dépend pas.” Acat Lucca lors d’une conférence à Capannori le samedi 15 juin

Mieux vaut être clair tout de suite. Nous, à Ilaria Salis, tout ce que nous aurions pu faire, c’était de l’enfermer dans la cellule et de jeter la clé. Organisez ensuite une sorte de chasse au trésor pour que le gagnant le retrouve – s’il réussit ! – le mettre aux enchères pour voir combien seraient prêts à débourser un peu d’argent pour acheter le droit de choisir de rouvrir la porte ou d’attendre le temps nécessaire pour qu’une sentence soit prononcée. Mais après tout, c’est un pays où quiconque est reconnu coupable ou même simplement arrêté et jugé dans un pays étranger pour des crimes liés à la politique est toujours et uniquement, surtout s’il est de gauche, une victime du système. Mais, comme quelqu’un l’a souligné à juste titre, il y a en Italie plusieurs centaines de milliers de personnes qui aiment le désordre, qui prétendent imposer, même s’ils sont minoritaires, leur volonté et leurs manières de faire à la majorité silencieuse et si silencieuse, alors , au final, ce n’est pas le cas. On répète, dans la cellule et on repart avec la clé sans trop de tracas. A Lucca, au conseil municipal, une de nos chères et anciennes amies, non pas à cause de son âge, mais à cause de l’affection qui nous lie, a proposé depuis les bancs du conseil municipal une minute de silence pour l’élection de Salis aux élections européennes. Parlement, qui lui garantira un salaire d’environ 15 mille euros par mois et la même somme à dépenser pour on ne sait quoi. En outre, la libération immédiate de prison ou l’annulation de toute mesure de précaution dans le pays, la Hongrie, où elle s’était retrouvée menottée. Laura Da Prato a fait quelque chose de bien et même de juste, son devoir et, comme dirait tout prêtre pendant la messe, une source de salut. Une proposition provocante, originale et ironique, typiquement de gauche si ce n’était que, désormais, la gauche a mis l’ironie dans son pantalon et n’arrive pas à la sortir de cette sphère restreinte. Le Parti Démocrate de Lucques, désolé pour Raspini qui est une personne intelligente et, surtout, respecte la loi et la fait respecter, a voulu remettre en question Da Prato, lui reprochant d’avoir fait que la ville de Lucques se retrouve dans l’actualité nationale pendant cette affaire. S’ils s’étaient tus, les petits-enfants de l’ex-Union soviétique s’en seraient mieux sortis…

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