«Terre de feux, table permanente à Acerra»

L’attention du préfet de Naples est maximale, Michele de Barisur Acerrasur les communes limitrophes et dans l’ensemble Terre de feuxdepuis Pomigliano à Casalnuovo, Nola, Marigliano, d’Afragola à Caivano et jusqu’à Giugliano. Hier matin, Bari a voulu le réitérer avec le deuxième sommet consécutif organisé à Acerra en un peu plus d’un mois sur la prévention et la répression des incendies toxiques et des déversements illégaux de déchets. «Acerra sera une table permanente pour la lutte contre les dangers environnementaux», promet le préfet à l’issue du débat à Château des Comtes. Un face-à-face qui promet des évolutions sur le front du contrôle.

A la discussion ont participé, entre autres, les maires d’Acerra, Casalnuovo et Marigliano, Tito D’Errico, Massimo Pelliccia et Giuseppe Jossareprésentants des communes d’Afragola et Brusciano, l’évêque d’Acerra et président des évêques de Campanie, Mgr Antonio Di Donnale commissaire de police de Naples, Maurizio Agricolaet les représentants de la police financière, des carabiniers, de l’armée, de la police métropolitaine, des pompiers, de la Région, de l’Arpac et de l’ATO.

«Je dis aux citoyens d’avoir confiance – déclare le préfet – parce que l’activité réalisée jusqu’à présent a été remarquable. Il s’agit aujourd’hui de mutualiser les initiatives des acteurs concernés pour endiguer le déplorable phénomène des incendies et des déversements illégaux qui menacent la santé des populations. Attention donc – ajoute-t-il De Bari – elle doit être maximale et doit être capable de générer des services de contrôle efficaces, incisifs et ciblés. Dans les prochaines semaines nous ferons quelques reportages qui concerneront les places prioritaires puis nous nous reverrons immédiatement après. Je veux – promesse du préfet – que la table Acerra soit permanente.”

«Cette deuxième réunion – souligne le maire D’Errico – précisé les thèmes de référence. L’attention est portée au contrôle du territoire pour la prévention et la répression des incendies, qui ont nettement diminué ces derniers temps, mais il existe également de nombreux autres problèmes, soulignés surtout par notre évêque, comme la valorisation, la valorisation énergétique des déchets. usine, les examens de santé de la population. Nous devons travailler sur tout cela. Mais les conditions pour agir en synergie sont réunies. »

«Il y a aussi le problème des émissions de poussières fines – souligne-t-il Monseigneur Di Donna – mais je dois souligner que le préfet et les autres institutions ont instauré un dialogue fructueux avec les territoires et leurs maires. Il ne reste plus qu’à espérer – l’appel du prélat – que cette table permanente produise les fruits espérés par tous”.

Les réponses

Les institutions apportent des réponses remarquables dans ces régions. Récemment, le tribunal de Naples, à la demande du parquet, a de nouveau saisi les 200 millions d’actifs des frères Pellini, condamnés pour le désastre environnemental du Pays des Incendies, tandis que le préfet a signé, le 8 juin, trois interdictions anti-mafia pour les entreprises de déchets toujours imputables aux Pellini et pour une autre entreprise à Pomigliano.

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