Andria – Trois jours riches concluront le Festival du Désespoir

Du vendredi 14 au dimanche 16 juin 2024 la huitième édition du Festival du désespoirorganisé sur le thème « Comment faites-vous des erreurs » par le Circolo dei Lettori d’Andria sous la direction artistique de Gigi Brandonisio.

Débutant du 3 au 6 juin en avant-première et battant son plein le 7 juin, il propose plus de 40 événements parmi lesquels des conférences, des rencontres, des conférences et des spectacles. Le festival a pour noyau l’erreur sous toutes ses formes et contradictions, depuis celles que nous commettons dans notre vie quotidienne jusqu’aux événements sociaux et politiques actuels.

vendredi 14 juin double séance à 19h00 avec “Le sens du travail pour les travailleuses des deux sexes» par le journaliste Irène Soave (auteur du récent volume « Le statut des travailleuses » – Bompiani) et la présentation du livre «La revanche des orques» par le journaliste scientifique Roberto Inchingolo avec Sara Ségantin (écrivain, correspondant de Geo, consultant à la direction artistique de Fa la Cosa Giusta).

À 20h15 (entrée 5 euros) après celle dédiée à Joyce, Mauro Covacich proposera un monologue inspiré de la vie et de l’œuvre de Franz Kafka. « Si le livre que nous lisons ne nous réveille pas avec un coup de poing dans le crâne, à quoi ça sert de le lire ? » : à partir de cette pensée déjà définitive, écrite dans une lettre à son ami Oskar Pollak par un homme d’à peine vingt ans -le vieux Kafka, Covacich poursuit l’écrivain pragois dans une mêlée entre vie et littérature. Kafka écrit dans une langue qui n’était pas la sienne, mais que l’Allemand de l’empire austro-hongrois a apprise à l’école : « chaque langue est un monde. Si vous choisissez celui de quelqu’un d’autre, vous errerez toute votre vie dans un monde qui n’est pas le vôtre. Et même lorsque vous vous verrez reflété dans les vitrines des magasins, vous réaliserez que ce type n’est pas vous. »

À 21h30 (entrée 8 euros) l’acteur Mauro Pescio avec son spectacle “Ce n’est pas une histoire de héros« . Adapté de “J’étais le Milanais», podcast de Rai Play Sound, est l’histoire d’un homme qui a fait de nombreux mauvais choix dans la vie, un homme avec qui la malchance est devenue féroce, un homme qui a touché le fond, mais qui est ressorti de ce fond.

Samedi 15 juin à 17h l’écrivain Chiara Tagliaferri avec Féminismes et patriarcat se souviendront Michela Murgia.

À 18 heures double rendez-vous avec «Amours toxiques» du psychanalyste et psychologue clinicien Laura Pigozzi Et “Aie! Le mal a dit. Qu’appelle-t-on la douleur» par le présentateur et chercheur Roberta Fulci.

À 19h15 L’Apocalypse de poche De Niccolò Fettarappa Et Lorenzo Guerriericomédie héroïque en un acte et extravagance théologique, traitera de la fin du monde vue sous différents angles, avant d’assister ensemble au match Italie – Albaniedébuts des Azzurri aux Championnats d’Europe de football.

dimanche 16 juin le dernier jour va commencer à 11h00 avec le “Histoire naturelle des pleurs” De Roberto Inchingolo.

À 18 heures la soirée commencera par «Et il vécurent heureux pour l’éternité» le généticien Edoardo Boncinelli et le philosophe Marco Furio Ferrario au lieu de cela, ils parleront du histoire naturelle du mécontentementexplorant les racines biologiques et culturelles de ce sentiment à travers l’histoire, la science et l’art, dans le but de l’accepter comme faisant partie de la vie humaine.

À 19 heures double rendez-vous avec “Les post-romantiques” De Caroline Bandinelli Et “Histoires d’erreurs mémorables” dles Piero Martin.

À 20h15 le sociolinguiste Vera Ghéno avec “Grammanciens», un monologue sur la possibilité d’aimer les mots tiré de son récent volume publié par Einaudi.

À 21h30 la huitième édition de Festival du désespoir se terminera par “La fusillade – Acte unique sans blessures graves malheureusement” De Niccolò Fettarappa Et Lorenzo Guerrieri. Une réflexion aiguë, subtile et amère d’un jeune homme sur la mort de la gauche et la soumission tranquille de sa génération désormais imperturbable aux dérives sociales et culturelles.
Seul événement culturel de notre pays qui célèbre le pouvoir transformateur et catastrophique du désespoir (le sentiment littéraire par excellence) dans la littérature et la vie moderne, cette année encore le festival amènera dans la ville des Pouilles écrivains, acteurs, journalistes, les musiciens Et artistes. Avec beaucoup humourmais sans manquer de graviténombreux sont les protagonistes qui se retrouveront au Séminaire Épiscopal, grâce au soutien de Bibliothèque diocésaine Saint Thomas d’Aquinde laArchiconfrérie de l’Immaculée Conception et les dieux Principes du livre et collaboration avec des partenaires Hôtel Cristal Palace Et Collectif 32.

Infos, billets et programme
: www.festivaldelladisperazione.it.

Le secrétariat du Festival, via Largo Seminario 18 à Andria, est ouvert tous les jours du de 9h30 à 12h30 et de 16h30 à 20h30.

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