La loi sur la chasse de la région des Abruzzes se retrouve devant la Cour constitutionnelle – ekuonews.it

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TERAMO – Le Tribunal Administratif Régional de L’Aquila a accepté la question de légitimité constitutionnelle soulevée par les associations de chasse des Abruzzes concernant la modification apportée par la Région des Abruzzes à la Loi sur la Chasse.

Il s’agit notamment de l’article 3, alinéa 3, de la loi régionale n° 11 du 9 mars 2023 qui a introduit une nouvelle méthode de calcul (méthode D’Hondt) de la représentativité des associations au sein des COGES (Comités de gestion) des ATC (zones territoriales de chasse). .

Une innovation qui a généré une nette réduction, parfois une exclusion, de nombreuses entités cynégétiques au sein des COGES avec la mise en place relative de la représentativité d’une association, à savoir la FIDC (Fédération italienne de la chasse).

Diverses associations de chasse ont fait appel contre la modification du TAR, notamment l’Association Liberacaccia des Abruzzes, Enalcaccia PT et le Comité régional Arcicaccia des Abruzzes par l’intermédiaire des avocats Manola Di Pasquale, Lorenzo De Gregoriis et Jacopo Ambrosini.

Selon les requérants, la nouvelle méthode de calcul de la représentativité est en contradiction avec les articles 2, 3 et 117 de la Constitution. Il s’agit de violations des principes d’égalité, de représentativité et de compétence de l’Etat en matière d’environnement que le TAR a jugé justifiées au point de transmettre les documents à la Cour Constitutionnelle.

La question juridique s’inscrit dans la problématique plus large de la gestion de la chasse. Il est utile de clarifier certains aspects du système.

Le territoire régional destiné à la chasse planifiée est divisé en Zones Territoriales de taille sous-provinciale gérées par des instances dirigeantes dans lesquelles « doit être assurée la présence égale de représentants des structures locales des organisations professionnelles agricoles les plus représentatives, pour un montant total égal à 60 % des membres au niveau national et des associations nationales de chasse reconnues, là où ils sont présents de manière organisée sur le territoire. 20 % des membres sont composés de représentants des associations de protection de l’environnement présents au Conseil national de l’environnement et 20 % de représentants des autorités locales » (loi 157/1992).

La Région des Abruzzes a réglementé les ATC dans la loi no. 10/2004 qui, en ce qui concerne la composition des comités de gestion, prévoit : six représentants des associations de chasse reconnues et en activité dans la Province ; six représentants des organisations professionnelles agricoles ; quatre représentants d’associations de protection de l’environnement ; quatre experts désignés par la Région et les communes concernées. Les représentants des associations ont toujours été désignés, comme l’exige la loi elle-même, sur la base du principe de représentativité au niveau provincial, parmi les membres des associations reconnues au niveau national et qui comptent un nombre de membres égal à au moins un. quinzième des chasseurs résidant dans la Province dans laquelle tombe le champ d’application. Les autres représentants ont toujours été désignés sur la base du principe de représentativité au niveau provincial.

En 2023, la Région intervient en modifiant uniquement la sélection des représentants des associations, dans le sens où le nombre global de chasseurs résidant au niveau provincial doit désormais être divisé par le nombre total de sièges selon la méthode D’Hondt.

D’où les appels des associations de chasse qui ont vu une réduction drastique et disproportionnée de leur présence au COGES, avec pour conséquence une augmentation du nombre de représentants de la Fédération italienne de chasse.

«Le TAR apporte une première réponse importante à une disposition de la Région qui est manifestement déséquilibrée et qui porte atteinte aux droits des minorités. Nous considérons que les violations sont graves et nous attendons maintenant la décision de la Cour Constitutionnelle”, commentent les avocats Di Pasquale et De Gregoriis.

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