“Ligne directe avec Rome pour combler les manques”

Parmi les dossiers que la Région est appelée à résoudre à court terme figure celui renforcer le contingent de personnel d’inspection en Sicile. Un nœud qui n’est pas facile à dénouer, sachant que l’île en compte très peu.

La question est au centre du débat politique régional depuis un certain temps déjà et le sujet est délicat, car il s’agit de garantir la sécurité sur le lieu de travail : une question pour laquelle la Région sicilienne a une responsabilité directe. Une première solution tampon a été trouvée avec la signature d’un protocole avec l’Inspection Nationale du Travailqui a ensuite procédé à la publication d’un avis, expiré le 6 juin, pour recruter des ressources, après les dernières demandes de la direction régionale du travail.

« Il y a environ deux semaines, l’Inspection nationale du travail a publié un avis visant à renforcer le contingent d’inspection en Sicile pour la période juillet-décembre 2024 – dit la conseillère régionale Nuccia Albano. – Il s’agit d’une intervention importante et je remercie la ministre Marina Calderone pour son attention envers la Sicile et pour nous avoir aidé dans ce moment difficile, dû au manque de personnel d’inspection. Seuls les agents d’inspection embauchés avant le 31 décembre 2023 pourront participer à l’entretien. La Région est pleinement engagée sur la question de la sécurité au travail et nous continuerons à travailler en synergie avec Rome.

Il existe de nombreux problèmes critiques liés au manque d’inspecteurs du travail. Cependant, le protocole stipulé entre le conseiller intérimaire et l’Inspection nationale du travail a toujours reçu la plus grande attention de la part du gouvernement régional. Il n’a jamais été révoqué ni suspendu. Entre-temps, les discussions avec l’INL n’ont pas manqué pour clarifier l’application de certaines clauses de l’accord concernant la répartition des sanctions et des responsabilités. Par ailleurs, l’Inspection Nationale a également exprimé formellement la nécessité d’une révision du protocole, ouvrant une série de discussions avec la Région, qui se poursuivent encore aujourd’hui, visant également à augmenter les unités d’inspecteurs actuellement affectées en Sicile. En effet, la direction régionale prévoit prochainement une rencontre avec le nouveau directeur général de l’INL pour comprendre comment faire face à l’urgence. Par ailleurs, pour la même raison, il a déjà été présenté pour le Piao (Plan Intégré d’Activité et d’Organisation) 2024-2026 qui définit les besoins en personnel des inspections territoriales du travail. pour 229 unités supplémentaires.

Aujourd’hui, l’activité de contrôle est exercée par les Inspections Territoriales du Travail, à travers le personnel d’inspection présent dans les Inspections, par les Unités de l’Inspection du Travail des Carabiniers (NIL) et par les Inspecteurs INL du contingent, conformément à la loi de 2023. connu les neuf Inspections du Travail souffrent d’une pénurie atavique de ces personnalités qui sont en grave sous-effectif par rapport aux besoins en personnel, avoir du soleil 55 unités de personnel. Le contingent nul en place compte 84 unitésun nombre qui a cependant augmenté par rapport à 2023 de 14 unités, grâce à l’acceptation de la proposition d’effectif présentée par le commandement de l’armée et qui a également trouvé l’approbation du gouvernement régional, pour une dépense totale de 5 762 739,00 euros.

Cette manœuvre a certes contribué à améliorer l’efficacité de l’activité, mais elle n’est toujours pas suffisante et la Région attend une nouvelle affectation de personnel, notamment dans les bureaux d’Enna et de Trapani. Il faut dire également que, malgré la pénurie persistante de personnel, en 2023, grâce à l’activité conjointe des inspecteurs, il y a eu une augmentation de cette même activité d’inspection. La portée des opérations a eu un impact significatif les secteurs de la construction et de l’agriculture, dans lequel le risque d’accidents dus au non-respect des règles de sécurité est plus élevé. En 2023, 970 suspensions d’activités commerciales ont été imposées pour violation des règles de sécurité et travail illégal, soit une augmentation de 57 suspensions par rapport à l’année précédente.

L’objectif reste toujours de continuer à plaider pour l’activation des procédures de mise en concurrence, avec une formation ultérieure considérant que parmi les inspecteurs en service il n’y a pas d’« Inspecteurs Techniques » dotés de compétences spécifiques en matière de sécurité au travail, pour atteindre un effectif optimal de 230 inspecteurs.

En ce sens, l’action du gouvernement Schifani va dans les directions suivantes : activité conjointe avec les inspecteurs nationaux, demande d’augmentation du contingent actuel par le transfert d’inspecteurs nationaux supplémentaires, augmentation du personnel régional avec de nouvelles embauches.

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