«La corruption est une véritable pathologie du pays»

«Le fléau de la mafia et de la corruption c’est la pathologie nationale vraiment grave. S’il est facile d’inaugurer des biens confisqués, il est plus difficile d’assurer une continuité à la légalité. Si les conditions sont réunies je reviendrai à Quinze, celle du Maglificio est une défaite et une blessure. Mais c’est utile une belle poussée qui vient du territoireà qui je suis très attaché.”

Comme d’habitude, Don Luigi Ciotti, président national de Libera, passionné et lucide, farrêt en ville pour la reconstitution de la coordination locale de “l’association des associations” engagée contre la mafia et l’illégalité généralisée, environ trente ans après sa naissance après les massacres de Capaci et de Via D’Amelio dans lesquels Falcone et Borsellino ont perdu la vie. «Avellino ville libre. Si ce n’est pas maintenant, quand ? », tel était le titre de l’initiative hier après-midi au centre diocésain de jeunesse de via Morelli e Silvati.

Les représentants de Libera Avellino et Pratola Serra, Davide Perrotta, Stefano Pirone et Iole Capozzi ont accueilli le curé de Turin. La discussion a été animée par le chef de Mattino Avellino, Gianni Colucci, et la procureure adjointe d’Avellino, Teresa Venezia, et les familles des victimes innocentes de la Camorra et du terrorisme, Antonietta Oliva (veuve de Pasquale Campanello) et Graziella Ammaturo ( fille d’Antonio Ammaturo).

Un public de jeunes écouter attentivement les fragments douloureux d’expériences personnelles, sur la base duquel est né l’engagement public de ceux qui scandent des « noms et chiffres » contre la mafia à l’occasion de la fête nationale commémorée chaque année le premier jour du printemps. Dans la salle se trouvait également le candidat de centre-gauche à la mairie, Antonio Gengaro, accompagné de représentants et de candidats du grand camp. «Nous avons besoin d’une réalité comme Libera – intervient le commissaire Pasquale Picone -, de ceux comme nous qui y mettent leur visage chaque jour, même en mettant de côté nos affections. Mais c’est notre devoir de le faire, rappelons-le, un engagement fait de sacrifices et de transparence.”

Picone, d’abord à Casal di Principe puis à Lauro, il se souvient personnellement de la mort de Don Diana et de Nunziante Scibelli: «L’intérêt pour la légalité nous aide à grandir, tandis que les raccourcis ne mènent nulle part. Cette province n’est pas exempte de problèmes, comme je l’ai dit lorsque j’ai pris mes fonctions, je ne m’enfermerai pas dans le bureau mais je serai parmi le peuple, avec vous tous. Ne détournez pas le regard, signalez-le, même de manière anonyme”, telle est l’invitation adressée à la salle, également acceptée par le colonel Domenico Albanese, chef du commandement provincial des Carabiniers. Ligurie, Latium, Pouilles : les récentes actualités politiques donnent naissance à Don Ciotti. «Les mafias sont bien plus fortes qu’il y a 30 ans, elles ont une capillarité transnationale aidée par les technologies modernes. Il y a moins de tirs et la perception du danger est moindre, prévient-il, il y a une nouvelle interprétation qui s’impose dans la lutte contre la criminalité : nous sommes là pour être des citoyens, non pas par intermittence mais responsables”.

«Diffus, désenchanté, pragmatique», voilà comment le procureur national anti-mafia Giovanni Melillo a décrit les récentes relations entre la mafia et les institutions. Alors Ciotti à ceux qui l’interrogent sur la possibilité d’être candidat à l’enquête, en référence aux événements de la capitale : « Je ne sais pas si c’est approprié, mais chacun, avec sa conscience, décide ce qu’il veut faire. Mais si vous voulez le bien de votre communauté, au nom de la clarté et de la transparence, je pense que c’est bien de pouvoir témoigner de notre non-participation à certains matchs.”

PREV quatre Azzurri parmi les plus gros échecs de Serie A
NEXT Pise, à partir du 15 juin l’Opéra revient au Palazzo Blu en hommage à Puccini