trois policières blessées par un prisonnier souffrant de problèmes psychiatriques

Les épisodes de violence dans la prison de Foggia se poursuivent sans relâche. Samedi dernier, un nouvel épisode a été signalé et dénoncé par le syndicat indépendant de la police pénitentiaire (Sappe), lorsqu’un détenu souffrant de problèmes psychiatriques a attaqué trois agents.

La dynamique de l’agression

Selon le syndicat, la détenue se rendait à un entretien lorsqu’elle lui a soudainement retiré de force un jeu de clés. Lorsqu’on lui a demandé poliment de les restituer, la femme a réagi violemment, s’attaquant d’abord à une policière qui est tombée au sol, se cognant la tête et les coudes. Par la suite, il a donné des coups de pied et des coups de poing à plusieurs reprises à deux autres policiers, qui ont subi des contusions et des égratignures. L’inspecteur, intervenu pour rétablir l’ordre, a également subi quelques contusions. La détenue avait été transférée à Foggia quelques jours plus tôt, en provenance de la prison de Trani, d’où elle avait été expulsée pour des épisodes similaires.

Prenez une raclée et restez silencieux

« Certains pourraient se demander comment il est possible que trois policières et un inspecteur se soient blessés aussi gravement contre un seul détenu. La réponse est simple : si un détenu psychiatrique attaque un policier en lui causant des dommages permanents, il ne se passe presque rien. Mais si les policiers tentent de se défendre activement, ils risquent de faire l’objet d’une enquête pour torture, puisque la justice pourrait s’appuyer sur quelques secondes de vidéo enregistrée, ignorant toute la dynamique des faits. Donc, pour 1500 euros par mois, il faut souffrir et se taire, sinon on risque de gâcher sa vie”, dénonce le Sappe, qui a annoncé son intention de se constituer partie civile au procès contre l’auteur de l’attaque et demander que l’administration pénitentiaire soit condamnée pour n’avoir pas transféré le prisonnier dans un établissement adéquat.

L’absence d’ASL

Sappe a également critiqué les autorités sanitaires locales, les accusant de ne pas garantir les soins nécessaires aux détenus souffrant de pathologies psychiatriques, comme l’exige la loi. « Il est inacceptable qu’il y ait des dizaines de détenus souffrant de problèmes psychiatriques qui attendent d’être transférés aux REMS (Résidences pour l’Exécution des Mesures de Sécurité), mais qui ne peuvent être hébergés faute de places disponibles. »

FoggiaToday le rapporte.

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