Crotone et le maire signent un accord pour le positionnement des structures contre les chaluts

Crotone et le maire signent un accord pour le positionnement des structures contre les chaluts
Crotone et le maire signent un accord pour le positionnement des structures contre les chaluts

CROTONE – Le maire Vincenzo Voce a signé deux protocoles d’accord, respectivement avec Asd Kroton Apnea Onlus et avec Gaia Onlus pour la construction de structures dotées de fonctions anti-traînage Et repeuplement de la faune piscicole. La souscription fait suite à la résolution du Conseil proposée par la conseillère en environnement Angela Maria De Renzo.
Les signatures des protocoles avec le maire étaient le président de Gaia Onlus, Pasquale Nicotera, et le président d’Asd Kroton Apnea, Pietro Donnici. Les deux associations ont réalisé le projet grâce à un appel d’offres régional dont la mise en œuvre a dû se heurter à la période Covid et, pour cette raison, a été retardée.

Les deux ouvrages affecteront notamment les sites d’importance communautaire « Zone Marine Protégée aux frontières sud et nord » et « Fonds marins de Gabella ». Il s’agit de structures innovantes pour lutter contre le chalutage, l’une des méthodes les plus destructrices et non sélectives qui endommagent à la fois la faune existante et les fonds marins. Ils seront composés de modules en béton armé de 12 tonnes qui, grâce à leur poids, bloqueront les chaluts qui s’y prendront. La société Ruwa srl ​​​​de Catanzaro les mettra à la mer. Le projet de Kroton apnée implique le positionnement de six structures composées de plusieurs modules : trois seront positionnées dans la zone d’Irto et trois dans la zone de Praialonga. Pour le projet de l’association Gaïa une sorte de serpent de mer de 30 mètres sera construite à Gabella, composée de deux structures anti-chalutage à modules multiples. Les blocs de béton seront placés à une profondeur comprise entre 10 et 15 mètres, à environ un mile de la côte. Les ouvrages permettront l’application des mesures de conservation nécessaires au maintien des habitats et des populations des espèces présentes. Les modules, en effet, seront positionnés pour créer des tanières et comporteront également des cavités dans lesquelles pourront grandir des poissons plus petits.

Ces structures, en plus d’empêcher le chalutage illégal, serviront également de habitat pour le repeuplement. Le positionnement des structures anti-chalutage produit en effet une action « indirecte » sur le repeuplement des espèces existant sur les fonds marins concernés. La fonction de ces récifs artificiels est donc de contribuer à l’augmentation de la biodiversité marine en exploitant le phénomène de tigmotropisme, selon lequel tout objet immergé dans la mer se couvre rapidement d’organismes sessiles où de nombreuses espèces de poissons trouvent des refuges sûrs avec pour conséquence une augmentation de la concentration d’animaux larvaires et juvéniles présents dans la colonne d’eau. La présence de béton et d’acier, ainsi que la variation de la taille des « tanières » qui en résultent, favorisent d’une part l’enracinement d’espèces pionnières et d’autre part offrent un abri à des espèces de poissons de différentes tailles.

Dans le même temps, ces structures artificielles contribuent également à accroître la régénération marine en garantissant de nouvelles zones de refuge pour de nombreuses espèces marines.
« Le respect des protocoles fait partie des objectifs visant à protéger la nature et les écosystèmes, dans une perspective de développement durable » déclare le conseiller De Renzo.

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