Contemporain présente l’exposition “Au-delà de la rouille” par Euro Rotelli avec inauguration le vendredi 21 juin de 17h30 à 20h30.
Nous sommes fiers de pouvoir vous présenter un autre projet photographique intéressant et innovant de notre artiste Euro Rotelli dédié aux panneaux d’affichage en bord de route et à leur charme artistique intrinsèque même lorsqu’ils sont mis hors service ou abandonnés
“Mon regard a longtemps été inconsciemment attiré par les panneaux publicitaires que l’on trouve le long des rues, non pas ceux avec des images, mais plutôt ceux sans affiche. J’étais attiré par leur absence, par les traces laissées collées à la rouille du métal, seule trace de messages désormais effacés de la mémoire, en attente de nouveaux (cit. ER)“
Une action photographique qui devient un message, un témoignage de la façon dont un objet peut prendre vie et se façonner même lorsqu’il est abandonné.
“Dans ces panneaux rouillés et corrodés par le temps, je lis la dégradation de la société, la culture actuelle appauvrie, homologuée et vouée à disparaître au crépuscule d’une mort entropique universelle dominée par l’ordre dit “rationnel” (cit. ER)“.… lisez la suite de l’article”
Rotelli a ainsi photographié quelques détails de ces feuilles de métal dans une relecture métaphorique du monde et de la société actuelle à laquelle on ne se sent pas toujours appartenir, dépassant l’apparence, regardant la rouille avancer, pour valoriser sa beauté intrinsèque dans une recherche macroscopique. sous les sédiments.
Il réalise donc une sorte d’allégorie photographique en croisant le plan, en le perçant, en intervenant manuellement, en cherchant dans ces trous l’espoir de retrouver l’amour et la créativité engloutis par eux à travers les poussées propulsives données par des interventions picturales occasionnelles et spontanées qui conduisent vers une reconstruction de la beauté pour indiquer une explosion d’éclairs de lumière et de clarté dans le chaos de l’univers pour éclairer les ténèbres.
Rotelli cite “Et tandis que je travaille frénétiquement sur des photographies dans ces élans d’espoir, je pense aux fleurs de Sarajevo, à ces roses peintes autour des impacts de balles dans les murs de la ville. Parce que j’ai encore envie de croire que le romantisme peut l’emporter sur le nihilisme et qu’après la mort il y a encore une renaissance.“.
L’exposition peut être visitée aux jours d’ouverture habituels jusqu’au 5 octobre 2024 (août sur rendez-vous uniquement)
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