Terni : la classe « rebelle » se retrouve 50 ans après l’obtention de son diplôme

Terni : la classe « rebelle » se retrouve 50 ans après l’obtention de son diplôme
Terni : la classe « rebelle » se retrouve 50 ans après l’obtention de son diplôme

14 juin 2024 17:48

A la fin du premier quadriennat de la cinquième année du lycée – c’était en 1974 et la classe était la 5ème B du lycée scientifique “Galilei” de Terni – tout le monde avait un 7 en conduite, sauf quatre élèves qui a eu un 6. Signe d’années “turbulentes”, aussi pour les questions politiques, les faits de protestations mais aussi les réflexions, l’esprit de partage, les débats, la construction des idées et de l’avenir. Aujourd’hui, cette promotion qui, à sa manière, a laissé une trace, s’est réunie pour célébrer le magnifique cap des 50 ans de l’obtention du diplôme, qui a alors été franchi. «Plus tard dans la vie – dit Sandro Corsi, élève de ce 5ème B – je ne pense pas que nous ayons fait de mauvaises choses : aujourd’hui, des professeurs, des entrepreneurs, des constructeurs, des médecins, des personnalités publiques, des chefs d’entreprise et en tout cas tous des citoyens exemplaires».

«Dans cette classe de tous les hommes, peut-être aussi pour cette raison si unie, au-delà des différences socio-économiques – continue Corsi, qui est président de la coopérative sociale Actl – il y avait un mélange résultant de la rébellion anti-autoritaire née du ’68 qui s’est traduit chez certains par un engagement politique en faveur de la gauche extraparlementaire et révolutionnaire et chez d’autres vers une action commune ludique et irrévérencieuse. Dans ce creuset de vitalité insouciante, nous nous sommes beaucoup amusés mais nous avons aussi étudié et réalisé deux mois d’autogestion, marqués par une recherche culturelle approfondie et une étude innovante. Un éloge particulier va à Corrado Goracci qui, pour participer au dîner, est revenu spécifiquement d’Egypte où il vit de manière permanente depuis plus de 40 ans”.

Le docteur Fabrizio Arcangeli, de la clinique dermatologique de l’hôpital « Santa Maria » de Terni, s’est également réjoui de l’expérience : « On ne sait jamais exactement à quoi s’attendre dans ces cas-là mais je peux dire que l’expérience de se revoir, après longtemps, c’était passionnant, très réussi. Il semblait qu’il ne s’était pas écoulé un an entre les anecdotes, les blagues et les rires, et puis aussi la musique de Roberto Casini : tout était beau. Nous étions nombreux, une pensée est allée à ceux qui nous ont quittés prématurément et nous avons pu rétablir ce « climat » qui nous a donné tant de souvenirs heureux. Nous étions une classe un peu exagérée pour l’époque, aujourd’hui les choses seraient différentes, mais chacun suivait ensuite son propre chemin dans la vie, avec une satisfaction et aussi une certaine fierté.”

C’est la “formation” des garçons qui ont quitté “Galilei” en 1974, immortalisée dans la photo souvenir de “50 ans plus tard”: debout de gauche à droite Massimo Ponteggia, Sergio Fabrini, Alberto Pennacchi, Maurizio Parisi, Roberto Casini, Enrico Pentasuglia, Maurizio Bufi, Roberto Taddei, Giorgio Petroni, Fabrizio Arcangeli, Maurizio Fossatelli, Claudio Bifolchetti, Giulianello Carli, Gianpaolo De Giorgis (arrière), Giuseppe Manno (devant), Antonio Ranucci, Bruno Falcioni, Carlo Giani. En bas de gauche à droite : Sandro Corsi, Vincenzo Santangelo, Settimio Bronzetti, Maurizio Magli, Corrado Goracci. Une pensée affectueuse à ceux qui ne sont plus là : Giuliano Berlutti, Maurizio Francucci, Stefano Siano, Marco Piacenti, Marco Anullo Pertichetti.

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