Commune de Bergame, pour le nouveau Conseil Carnevali négocie avec les listes. Les chiffres du Parti démocrate et d’autres questions non résolues

Elena Carnevali veut bientôt clôturer le jeu au conseil. Mais il reste encore des questions à résoudre et les négociations pourraient se poursuivre encore deux ou trois jours. La nouvelle maire retrouve les listes qui l’ont soutenue et qui l’ont conduite à la victoire (54,95% contre 42,24% pour le challenger de centre-droit Andrea Pezzotta). Mais c’est aussi examiner les profils et les préférences : ces dernières seront importantes, pas forcément décisives. Bergamo Europea a annoncé hier avoir rencontré le maire (il y avait Paola Rossi, nouvelle conseillère, Gianmarco Gabrieli, président provincial d’Italia Viva et Dino Paoli, porte-parole de +Europa) et qu’elle avait « réaffirmé son soutien aux initiatives du nouveau l’administration, dans l’espoir d’une collaboration fructueuse”.
Il y a deux certitudes qu’Elena Carnevali avait déjà communiquées pendant la campagne électorale, à savoir la reconfirmation de Sergio Gandi, Pd (peut-être encore avec la délégation au Budget) et celle de Marcella Messina, Lista Gori (qui devrait continuer à s’occuper des politiques sociales , comme elle l’a fait au cours des cinq dernières années). Un autre nom certain est celui de Francesco Valesini qui, depuis 2014, s’implique dans le réaménagement urbain. Il rejoindra à nouveau l’équipe en tant qu’entraîneur, mais sur la liste de Gori.

Ensuite, il y a les demandes des groupes. Tout d’abord ceux du Parti démocrate, qui a obtenu un bon résultat, 26,5%, et souhaiterait cinq places au conseil, en plus de la présidence de la chambre. Outre Gandi, certaines reconfirmations sont celles de Marzia Marchesi (région de Schlein) et de Giacomo Angeloni. Même le nom de Ferruccio Rota est pratiquement acquis : l’hypothèse est qu’il ira s’occuper des travaux publics, le secteur laissé au découvert par Marco Brembilla, qui ne s’est jamais présenté aux élections. Si le Parti démocrate compte cinq conseillers, Romina Russo, de la région de Schlein, pourrait également faire partie de l’équipe. Mais il y a débat sur ce point : il y a des équilibres à respecter et aussi la volonté de ne pas déplacer l’équipe trop à gauche. Une hypothèse était de confier la Culture à Russo, dirigé depuis dix ans par Nadia Ghisalberti, qui ne s’est pas présentée à sa réélection, mais tout le monde n’est pas convaincu (Daniele Rocchetti, qui est au terme de son deuxième mandat de président de l’Acli de Bergame). Mais il est plus probable que Russo se verra confier le mandat de l’Éducation, qui appartenait à Loredana Poli. Cependant, il n’est pas acquis que le Parti démocrate parvienne à obtenir cinq sièges, en plus de la présidence de la Chambre, un rôle qui pourrait également être assumé par Russo ou, plus probablement, par Francesca Riccardi, qui a obtenu 375 préférences. (seulement 19 de moins que le russe). Une partie du Parti démocrate fait pression pour que Riccardi soit présidente du conseil municipal, en raison de son profil modéré et aussi de son expérience en tant que présidente de l’assemblée municipale du PD.
Même la Liste Gori (10,1%) vise haut et ne cache pas qu’elle souhaiterait une troisième place au conseil, peut-être la reconfirmation du conseiller Stefano Zenoni (qui dirigeait l’Environnement et la Mobilité). Mais il n’est pas acquis qu’il puisse y parvenir. Il est plus probable qu’une personne choisie par le maire s’occupe de la circulation. Gianni Scarfone est un nom qui ne peut s’empêcher de venir à l’esprit, mais l’ancien PDG d’Atb travaille activement sur le nouveau tramway en tant que PDG et, jusqu’à présent, a toujours exclu de franchir la barrière en se transformant de technicien en homme politique. Le plus probable est le nom de Filippo Simonetti, Pd, président de Teb. Il y a ensuite la liste Futura, qui demande un département et le choix, dans ce cas, devrait revenir à Oriana Ruzzini, qui a obtenu 486 préférences (un record parmi les conseillers sortants).
Les demandes sont nombreuses auprès du maire. Elle aura le dernier mot sur tout. Ce matin, elle devra faire une pause dans les négociations : elle sera à l’Université pour la fête de remise des diplômes. Dans l’après-midi, c’est la Fierté : la Municipalité a retiré son parrainage et elle n’a pas encore décidé si elle sera là. Un défaut hérité qui peut être surmonté en se concentrant sur l’articulation et les problèmes restant à résoudre.

PREV Pistoia, retrouvé mort dans un camp rom à Buggiano : enquête pour meurtre
NEXT Élections européennes et régionales à Turin les 8 et 9 juin : horaires et informations utiles