Calabre : le centre gauche entre souffrance et surprise

Le Pd et le M5S en difficulté, mais la gauche grandit. une zone modérée divisée et une majorité granitique de centre-droit.

Continuer après l’annonce…


E120917A-0A80-457A-9EEE-035CEFEE319A


Les élections européennes en Calabre ont dressé un tableau complexe et en constante évolution pour le centre-gauche. Le Pd et le Movimento 5 Stelle (M5S) font face à un présent difficile et à un avenir incertain, tandis que la gauche, représentée par Alleanza Verdi Sinistra (Avs), connaît une croissance significative. Cependant, une majorité de centre-droit, bien que fractionnée, reste fermement aux commandes.

Le centre-gauche calabrais n’arrive toujours pas à former un front unique. La dynamique électorale montre que les forces politiques impliquées présentent des résultats inégaux : certaines forces réussissent, d’autres maintiennent leurs positions, tandis que d’autres encore subissent de lourdes défaites. La zone modérée, qui pourrait théoriquement se tourner vers le centre-gauche, tend plutôt à s’orienter vers le centre-droit.

Deux innovations importantes ressortent des élections : le retour de la gauche calabraise avec l’élection de Mimmo Lucano, et le dépassement du seuil des 4% par Action et les États-Unis d’Europe (une fédération entre Italia Viva, +Europa et le PSI). en Calabre, un résultat non reproduit au niveau national. Cependant, ces deux réalités semblent destinées à ne pas collaborer étroitement, puisqu’une partie significative de la zone modérée regarde avec intérêt le gouverneur Roberto Occhiuto.

Même si l’Avs a réalisé un exploit, grâce également à la candidature symbolique de Lucano, le Pd et le M5S n’ont aucune raison d’être optimistes. Le Parti démocrate, même s’il a amélioré ses résultats par rapport aux élections législatives, reste le quatrième parti au niveau régional. Le M5S, malgré l’élection de Pasquale Tridico au Parlement européen, a perdu 13 points de pourcentage par rapport aux politiques, se positionnant toujours comme le premier parti de centre-gauche.

Au niveau municipal, le Pd et le M5S comptent parmi les listes les moins votées de Corigliano Rossano, ce qui met en évidence d’autres difficultés par rapport au succès du maire réélu Flavio Stasi, qui, avec Lucano, représente une nouvelle renaissance de la gauche en Calabre. Cependant, les trajectoires du Pd et du M5S restent incertaines, avec des tensions internes qui pourraient conduire à de nouveaux changements.

Dans ce contexte, le soi-disant « parti des maires » – avec des personnalités comme Nicola Fiorita à Catanzaro, Franz Caruso à Cosenza et Giuseppe Falcomatà à Reggio – envisage les élections régionales de 2026. Mais même pour ces maires, les élections européennes. n’ont pas été un succès net, Falcomatà étant confronté à de nouvelles difficultés en raison d’une enquête anti-mafia.

En résumé, le centre-gauche calabrais se trouve dans une situation fluide et incertaine, similaire à la situation nationale, mais avec des complexités régionales particulières. La synchronisation avec les zones modérées, qui semble plus avancée à Rome, reste encore lointaine en Calabre, tandis que la zone modérée attend les signaux du gouverneur Occhiuto.

PREV Anniversaire de naissance du Molise : célébré avec six mois de retard
NEXT Elections dans le Piémont : le centre-droit gagne à Verbania et Vercelli