analyse politique des données électorales d’Andria

“Malheur aux vaincus”. Phrase historique de l’époque romaine antique, qui indique essentiellement la prédominance de la force (celle du pouvoir politique) sur la loi (celle des citoyens). L’adaptation du sens nous appartient.

Les données électorales intéressent peu les « perdants », hormis celle relative à l’abstention, désormais parti majoritaire.

Au niveau local, “les vaincus” (les citoyens) continueront, sans que ce soit la faute de l’administration municipale actuelle, à attendre de pouvoir utiliser une série de structures encore inutilisables pour les raisons les plus diverses, du côté municipal piscine au Centre Fornaci, du théâtre au marché couvert. Ils continueront d’attendre la disparition du pont Bailey, l’annonce de la réhabilitation non pas d’une mais de deux décharges, pour comprendre si la “Pinqua” apportera plus de verdure ou de béton à la ville (les citoyens le verront alors avec leur propres yeux), pour pouvoir utiliser un jardin d’enfants municipal ou le métro de la ville avec les trois stations prévues pour la décharge (ce sera peut-être pour l’année prochaine, peut-être…). Tout cela, alors qu’un conflit politique se déroule depuis quelque temps entre le maire et le président du conseil municipal qui devra être résolu d’une manière (réconciliation) ou d’une autre (remplacement du président), car il est impensable. que la ville puisse le subir pendant ces deux années restantes environ.

Enfin, il y a les soins de santé avec leurs longues listes d’attente, dont on parle beaucoup mais peu fait, et avec l’hôpital Bonomo qui, à l’étage de pédiatrie, est en difficulté à cause d’une simple rénovation (ailleurs on a construit un petit hôpital à la fois), jusqu’au désormais célèbre nouvel hôpital provincial de deuxième niveau de 400 lits à Andria, pour lequel il semble y avoir un désir/un besoin constant de revoir la conception pour revoir les coûts. Selon nous, il ne s’agit plus seulement d’éliminer le superflu, si l’on peut parler de superflu pour un hôpital, mais aussi de restreindre l’essentiel. Donc un nouvel hôpital provincial réduit à un « hôpital » pour rentrer dans les sommes disponibles, toujours pareil alors qu’ailleurs des rivières d’argent arrivent pour faire des choses même si elles ne sont pas prioritaires pour la santé des gens. Tout cela vient, à notre avis, de la force prépondérante des hommes politiques des villes voisines sur les nôtres, à tous les niveaux. Il n’en reste pas moins que, même si la ville a été reléguée, au niveau sanitaire, au rang de “Cendrillon” par rapport aux autres, le président de la Région et conseiller régional de la santé Emiliano est venu dans la ville, il ne s’est pas du tout justifié sur les questions “Hôpital Bonomo et nouvel hôpital” et a également été récompensé par un certain nombre de soutiens en faveur de son parti politique.

Que dire, nous l’avons écrit au début, “malheur aux vaincus”, et comme la majorité des citoyens, en s’abstenant, a décidé qu’une minorité déciderait pour eux, pour leurs enfants et petits-enfants, ça va, ou peut-être pas. !

Ainsi les conseillers municipaux d’Andria Nicola Civita, Doriana Faraone et Pietro Di Pilato.

PREV Bulletins de vote, défi civique – champ large à Avellino
NEXT « De Luca contrôle le vote », le déni de la Cité Sociale de Messine