MARCELLO PITTELLA TEST DE COHÉRENCE – Talenti Lucani

La nouvelle législature régionale débute avec les mêmes comportements qui ont marqué une grande partie des cinq années précédentes. Incapacité à prendre une décision, séances sautées ou absences tactiques de ceux qui doivent donner des attentes approximatives. Ainsi, nous assistons à une « première » de la nouvelle Assemblée régionale avec des écarts de l’ordre du jour sur des sujets collatéraux, en raison de l’impossibilité de procéder à l’élection du Bureau, traditionnellement le premier acte pour commencer les travaux du parlement lucanien. Le président Bardi ne peut honnêtement pas dire qu’il a atteint, avec cette nouvelle aventure régionale, un niveau de stabilité et de sérénité dans son travail. La manière dont l’adversaire de ses cinq premières années de gouvernement a été intégré de manière inattendue l’a mis dans une position de se considérer comme contrôlé par le leader lucanien d’Action, devenu non pas un simple allié, mais un puissant concurrent interne, en possession de la part en or de cette nouvelle saison politique. Parce que, contrairement à d’autres alliés, certes incapables de mettre fin à une législature en raison de l’hostilité des conseillers à interrompre un mandat si durement gagné, Pittella peut mettre cette majorité en crise quand il le souhaite, sachant pertinemment qu’un nouveau gouvernement sans lui le peut. Cela ne sera pas fait de toute façon. Le véritable suicide du Parti Démocrate a été d’avoir permis l’évacuation du leader Lauriot vers d’autres rivages, en lui donnant une justification qui dépassait tout jugement éthique ou politique ou opportunité personnelle, le faisant devenir un persécuté de l’ancienne nomenklaura. Avec pour résultat que ce dernier s’est éliminé tandis que Pittella réapparaissait brillant comme un nouveau Gladiateur, un leader désormais apprécié aussi par la droite et qui pourrait d’un jour à l’autre représenter l’alternative à un Bardi incapable de changer le récit et les méthodes de gestion. La demande quasi péremptoire du ministère de la Santé doit déjà être considérée comme un défi lancé au gouverneur, qui serait privé d’un secteur qui représente 75 pour cent du budget régional et sur lequel la majorité du pouvoir discrétionnaire et décisionnel du Gouverneur, comme en témoignent les nominations faites au cours de cette législature, avec des personnes venues des coins les plus reculés du pays et qui n’avaient d’autre mérite que la connaissance d’un membre haut placé des Frères d’Italie ou de Forza Italia. Que Pittella demande des soins de santé est un défi politique, qu’il le veuille réellement, étant donné qu’il s’agit d’un travail qui impliquera nécessairement des coupes et des réductions de dépenses, c’est une autre chose. SI commence à relever la barre, puis passe à des questions plus importantes, comme celle de voir considérablement réduit le rôle de décideur unique que Bardi reconfirmé s’était taillé lors de sa dernière expérience. Sur le terrain du pouvoir, l’enjeu est clairement perceptible. Moins sur celui de la politique réelle, qui doit nécessairement caractériser l’entrée de Pittella à droite : que fera-t-il de l’autonomie différenciée ? Que direz-vous de la réglementation des bureaux régionaux qui remet tout entre les mains du Cabinet du Président, privant les départements de leur autorité ? Comment se comportera-t-elle face aux retards et aux omissions qui caractérisent le secteur de l’accueil des migrants ? Et surtout, comment se comportera-t-elle face aux questions non résolues du pétrole et de l’utilisation des ressources qui a été faite et qui se fait encore ? De la cohérence, de la cohérence que je recherche ! dirait l’opinion publique, si elle pouvait encore se faire entendre. Rocco Rosa


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