Crac Ancona, le maire Silvetti ne fait pas confiance à Tiong (et à sa proposition). Pour la Serie D, nous avancerons avec le plan B. TOUS LES DÉTAILS

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ANCONA Plus de deux heures de discussion. Hier après-midi chaud dans un studio commercial du centre de Bologne. L’avenir du football d’Ancône est sur la table. D’une part, l’administration municipale dorique représentée par le maire Silvetti, le conseiller Eliantonio et le responsable de la Direction des appels d’offres et des marchés de Foglia. De l’autre, trois avocats du cabinet Giangrande qui assiste l’insaisissable président américain d’Ancône, Tony Tiong. En effet, Us Ancona n’est pas membre de la Lega Pro pour non-paiement des salaires de mars et avril à ses membres : 430 mille euros contre un investissement de 8 millions sur trois ans. Un mystère sombre et indéchiffrable que peut-être, un jour, quelqu’un daignera expliquer. Dans toute l’Italie.

La proposition de Tiong

«C’était une comparaison juste – a expliqué Silvetti – Tiong veut remédier à son exposition en vue de la rotation. Cependant, avec les marques en notre possession à travers les supporters, nous avançons sur notre chemin : nous travaillerons dur pour essayer d’inscrire l’équipe dans la prochaine Serie D en tant que surnuméraire avec une nouvelle inscription en utilisant l’art. 52 de la Noif”. Traduit : Tiong aurait montré la possibilité de reprendre une partie des dettes d’Ancône (au moins la moitié des presque 2 millions enregistrés) – un investisseur potentiel pourrait également profiter des différents crédits – vers une alternance avec la vente de 95% du actions en sa propre possession. Silvetti, désormais conscient du manque de fiabilité dont a fait preuve le propriétaire ces derniers mois (et de la manière de lui en vouloir), a renvoyé la proposition à l’expéditeur.

La fin du centre sportif

Au sommet de Bologne également, le dernier mot a été mis sur l’interminable polémique autour du centre sportif, faite d’ajournements singuliers et d’acrobaties de la part des patrons pour ne pas remplir leurs devoirs : « Nous révoquerons l’attribution du terrain et récupérer la caution (150 mille euros par rapport à une opération d’environ 1 million et 200 mille) – a conclu le maire – Ce qui me tient le plus à cœur concerne les fournisseurs locaux. J’espère qu’ils parviendront à tout récupérer. Je veux sauvegarder les atouts du secteur jeunesse de la ville. Pour Tiong, deux voies s’ouvrent à ce stade, compte tenu des possibilités désormais de science-fiction des ventes sans marques : résoudre les problèmes et ne s’inscrire à aucun championnat ou s’ouvrir au scénario de l’échec. Avec tout ce qui va avec.

Nouveau propriétaire

Entre-temps, les travaux reprennent aujourd’hui pour aménager la nouvelle propriété à laquelle sera confié l’avenir (immédiat) du Chevalier Armé. Dans l’actif presque établi – un groupe du Latium et deux consortiums locaux prêts à apporter leur soutien – il faudra bien clarifier les rôles et le poids spécifique. Cette première approche devrait suffire, si le D est accordé, à garantir une sorte de survie honnête dans la quatrième série nationale. Un point de départ qu’il faudra naturellement augmenter pour permettre la création d’un projet ambitieux dans la durée. C’est pourquoi le Palazzo del Popolo continue d’envoyer des émissaires aux représentants du monde des affaires local, régional et national.

Série D

Le vrai jeu à gagner est la Serie D. Malheur à quiconque envisage d’être admis comme surnuméraire au sens de l’art. 52 de la Noif une formalité. Encore moins un pique-nique ou un acte nécessaire. Les chances de réussite sont faibles, d’autant plus avec un nouvel étudiant sans « notes techniques » (affiliation, secteur jeunesse, primes diverses). La détermination avec laquelle la municipalité a clairement montré qu’elle pouvait jouer ses cartes donne cependant quelques flammes à la place. Il y a quatre éléments fondamentaux pour espérer : le strict respect de la date limite du 8 juillet pour soumettre la candidature ; versement de 300 mille euros à titre de fonds non remboursable plus une garantie de 31 mille euros ; une forte poussée institutionnelle pour sauvegarder un patrimoine sportif urbain riche de 119 ans d’histoire ; présence d’une richesse de jeunes (crèche) à protéger. Il y a de l’optimisme concernant les trois premiers, et nous travaillerons dur sur l’aspect du secteur jeunesse pendant ces heures. Il faudra ensuite attendre dans l’espoir de réaliser une mission (presque) impossible sur le papier. Peut-être que le destin pourrait même sourire par surprise. Pour une fois.

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Courrier Adriatique

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