“Des sonnettes d’alarme inquiétantes depuis quelques temps”

ROME – LeAnpi di Casale reviens avec un déclaration ferme sur leattaque survenue à la Chambre le 12 juin. L’association nationale des partisans conteste les mesures adoptées contre les auteurs de l’action contre le député Donno. “Récemment, en présence des parlementaires, on a rappelé la figure de Giacomo Matteotti, tué par eux pour avoir dénoncé la violence et la politique fasciste. Les sanctions imposées aux agresseurs sont respectueuses, bien que légères ; en revanche, celle envers la personne agressée est incompréhensible car de cette manière une agression incontestable est dégradée en une bagarre moins grave. La Constitution italienne, à l’article 54 deuxième alinéa, dispose que « Les citoyens chargés de fonctions publiques ont le devoir de les remplir avec discipline et honneur, (…)». Il est clair que cela ne s’est pas produit lors de l’attentat du 12 juin.« .

L’Anpi fait une pause puis sur comportement de l’honorable Casalese Enzo Amcih des Frères d’Italie. “Il fait partie de ceux qui ont participé à cette déplorable affaire et dans les déclarations parues à La Stampa le 13 juin, rapportées à la page 13, il a déclaré : « J’aurais pu l’éviter, je le sais. Mais je ne peux pas accepter le manque de respect envers un ministre et la chambre (…) ». Le député. Amich tente de justifier son action en déclarant que « (…) il y a une limite à la patience humaine. À un moment donné, on n’est plus prêt à accepter. » Alors quelle serait cette limite : celle dictée par son humeur ou celle sanctionnée par la loi qui ne légitime aucune agression ? Il y a du temps – conclut Anpi – des sonnettes d’alarme inquiétantes nous avertissent de la régression que subit la démocratie dans notre pays : les événements du 12 juin confirment nos craintes”.

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