Trafic de cocaïne sur l’axe Calabre-Sicile, 13 mesures de précaution (noms)

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Un intense trafic de cocaïne sur l’axe Calabre-Sicile a été découvert et déjoué grâce aux enquêtes de la Brigade Volante de la Préfecture de Police de Catane. Une centaine de policiers sont engagés dans l’exécution d’un ordre par lequel le juge d’instruction de Catane, à la demande de la direction locale du district anti-mafia, a ordonné des mesures de précaution personnelles contre 13 suspects. Les délits présumés, pour diverses raisons et avec différents profils de responsabilité, sont une association criminelle visant le trafic de substances stupéfiantes comme la cocaïne, la possession et le port d’armes à feu et le trafic de drogue. Les détails de l’opération “Devozione”, qui est toujours en cours, seront dévoilés lors d’une conférence de presse qui se tiendra à 11 heures dans la salle de réunion de la préfecture de police de Catane.

L’enquête, baptisée “Devozione”, a conduit à l’emprisonnement de 13 personnes et à l’identification de deux groupes de trafiquants de drogue. Le premier dirigé par Carmelo Scilio, Melo “aricchiazzi”, qui depuis son assignation à résidence gérait un trafic de cocaïne florissant avec des contacts “importants” calabrais et le deuxième groupe de narcos avait transplanté le calabrais à Catane, Bruno Cidoni le promoteur, était coordonné par pm Tiziana Laudani et le procureur adjoint Ignazio Fonzo.

Dans les pages de l’ordonnance du juge d’instruction Ottavio Grasso les déclarations des collaborateurs Carmelo Martino Sanfilippo, Salvatore Castorina et Michele Vinciguerra.

Les noms des personnes arrêtées sont Giuseppe Addamo, Fabrizio Cavallaro, Bruno Cidoni, Luigi Danilo Garozzo, Gino Gueli, Francesco Mannino, Antonio Pezzano, Angelo Ribera, Francesco Sedici, Pietro Sedici, Salvatore Torrisi, Santo Vitale et Pasquale Zangari.

Les suspects mentionnés ci-dessus sont sérieusement suspectés, avec différents profils de responsabilité à l’état des pièces et par rapport à la phase procédurale qui n’a pas encore permis l’établissement du contre-interrogatoire avec intervention de la défense, du délit d’association de malfaiteurs en vue du trafic et du trafic de substances stupéfiantes. En outre, certains d’entre eux sont sérieusement soupçonnés de délits de détention et de détention illégale d’une arme à feu clandestine.

La mesure restrictive, émise sur la base d’enquêtes coordonnées par la Direction Départementale Anti-Mafia et menée par la Flying Squad – Section Anti-drogue de la Préfecture de Police de Catane, comprend les résultats d’une activité d’enquête complexe et détaillée commencée en juin 2020. .

L’enquête, appuyée par des mesures techniques (interceptions téléphoniques, environnementales et électroniques et enregistrements vidéo), a permis d’acquérir des éléments significatifs contre un syndicat criminel dédié au trafic de cocaïne sur l’axe Calabre-Sicile.

Les activités impliquaient initialement le groupe dirigé par Carmelo Scilio, destiné “devenir riche», sujet considéré parmi les trafiquants de cocaïne les plus connus opérant dans cette capitale.

En particulier, il a été possible de retrouver le fournisseur de cocaïne du trafiquant susmentionné, identifié comme étant Bruno Cidoni, originaire de Calabre, qui était en relation avec des groupes criminels de Catane depuis des années et qui s’était établi depuis longtemps dans la ville de Catane en ayant son propre base opérationnelle dans le quartier de San Giovanni Galermo. Les enquêtes se sont donc concentrées précisément sur la figure de Bruno Cidoni, qui aurait géré un vaste trafic de cocaïne en provenance de Calabre, ayant pour principaux collaborateurs ses compatriotes Antonio Pezzano et Pasquale Zangari et les natifs de Catane Santo Vitale, Pietro Sedici, Giuseppe Addamo, Angelo Ribera et Francesco Sedici. Ce dernier aurait été employé de façon permanente comme courrier lors des multiples transports de gros envois de cocaïne de la Calabre vers cette capitale grâce à l’utilisation de voitures équipées de compartiments spéciaux cachés.

L’action d’investigation, en plus de permettre la reconstitution de la structure interne de l’association qui serait dirigée par Bruno Cidoni, a permis de documenter, en un peu moins de six mois, jusqu’à 20 transports et livraisons de grandes quantités de stupéfiants qui auraient été commises par l’association criminelle contre de nombreux criminels de Catane, dont certains seraient liés à divers clans mafieux de la capitale. Au cours de l’enquête, plusieurs saisies de substances stupéfiantes (au total, 11 kg de cocaïne) et d’armes ont été réalisées (saisie d’un pistolet revolver de calibre 38 avec numéro de série abrasé et munitions associées). La somme de 90 300,00 € en espèces a également été retrouvée, emmurée dans un mur du domicile de Bruno Cidoni.

Toutes les hypothèses accusatrices, actuellement soutenues par le GIP, devront être confirmées lorsque le contre-interrogatoire entre les parties sera établi, comme l’exige la loi.

Pour les vastes et complexes activités dynamiques dans la zone visant à retrouver et capturer les bénéficiaires des mesures de précaution émises, la brigade volante de la préfecture de police de Catane a eu recours à la collaboration des organismes d’enquête équivalents de Reggio de Calabre et de Syracuse et a également été assistée par le Service opérationnel central, agissant sous la coordination directe de la Direction centrale de lutte contre la criminalité de la Police d’État qui a envoyé plusieurs équipes du Département de prévention de la criminalité.

Des personnels de la Préfecture de Police locale et de ses branches périphériques ainsi que des unités spécialisées du Cabinet régional de Police Scientifique ont également été impliqués.

Certains des bénéficiaires de la mesure restrictive évoquée dans l’opération antidrogue d’aujourd’hui, déjà restreinte pour d’autres raisons, ont été informés de la mesure dans les différentes institutions qui les accueillent.

Au total, pour l’Opération de Police Judiciaire d’aujourd’hui – conventionnellement appelée “Dévouement» – environ 100 agents de la police d’État étaient employés.

Opération Dévotion, recherches

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