«Présentons immédiatement notre proposition d’accord»

Quinze jours, tantôt plus, tantôt moins. Cela sera nécessaire pour que le texte de l’Autonomie Différenciée soit publié au Journal Officiel. après sa promulgation par le Président de la République Sergio Mattarella. À ce stade, les bureaux de la Région sont déjà prêts à remettre au Palazzo Chigi la demande officielle d’ouverture des négociations pour l’accord État-Région. «Nous attendrons la publication dans la Gazzetta, puis nous entamerons notre dialogue avec le gouvernement» Le président Luca Zaia l’a réitéré depuis Rome hier, mercredi 19 juin.

Les demandes de la Vénétie

Mais que demandera concrètement la Vénétie dans cette première phase opérationnelle ? Zaia plante des indices depuis un moment. En jeu, ce ne sont pas seulement les 9 matières qui ne nécessitent pas le lep (niveaux de performance essentiels, ndlr). Le président rappelle souvent aussi les 5 couverts par la pré-Antente arrachée à la Vénétie en 2018. Et il l’a fait hier aussi : « Quels sujets la Vénétie demandera-t-elle ? Le pré-accord est né en 2018 et il y avait 5 sujets demandés. Je ne suis pas allé en demander 23, cela représenterait une quantité de travail terrible.” Les 5 sujets du pré-accord sont en grande partie kryptonites : « les politiques du travail, l’éducation, la santé, la protection de l’environnement et de l’écosystème et (le seul « non-lep ») les relations internationales et avec l’Union européenne ». Il est clair que, de l’éducation à la santé, ce sont les sujets les plus sensibles mais, précisément sur la santé, Zaia avait déclaré “Nous avons une idée que nous ne pouvons pas anticiper.” Le président rassure ensuite : « Nous réfléchirons aux 9 premiers qui ne sont pas à craindre » et annonce la convocation immédiate de la Consulte endormie sur l’autonomie qui implique les partenaires sociaux et les associations professionnelles « pour faire le point sur le navire et comprendre ce qui compte. se concentrer sur “.

Les sujets à poser immédiatement

Il est clair que les 9 sujets possibles ne seront pas forcément tous abordés à ce stade. Il s’agit de : Organisation de justice de paix ; Commerce extérieur; Les professions; Protection civile; Sécurité sociale complémentaire et supplémentaire ; Coordination des finances publiques et du système fiscal ; Caisses d’épargne, banques rurales, sociétés régionales de crédit ; Les institutions régionales de crédit foncier et agricole ; Relations internationales et avec l’Union européenne des régions. Dans les couloirs du Palais Balbi, on dit depuis longtemps que la justice de paix ne fait pas partie des priorités, ainsi que le thème trop vaste des « métiers » (« Que faisons-nous, tenons-nous les registres professionnels ? ») mais aussi le thème des banques rurales ne réchauffe guère les cœurs. La protection civile suscite cependant davantage d’intérêt. Hier, le conseiller régional Gianpaolo Bottacin écrivait: «La demande que j’ai formalisée il y a quelque temps pour la Vénétie est un modèle similaire à celui de Trente, avec des pompiers régionalisés». Mais aussi les relations, notamment commerciales, avec l’Union européenne. La première étape pour la Vénétie est donc le choix d’un “bouquet” de sujets à demander immédiatement, sans attendre les 24 mois qui manquent encore pour la définition du lep et donc pour la demande des matériaux les plus substantiels, de l’énergie aux infrastructures. Ce que Zaia définissait hier comme « la vraie révolution ». Notre Région pourra alors reprendre la proposition de négociation. Le ballon passe ensuite dans la moitié de terrain du Palazzo Chigi.

Fois

Selon la loi Calderoli, l’exécutif dispose de 60 jours pour évaluer la pratique “également aux fins d’identifier les ressources financières nécessaires à allouer”. C’est alors que commence la négociation entre l’État et la Région, également avec la communication aux Chambres et à la Conférence État-Régions. Prenons un exemple, la Vénétie demandera 7 sujets, le président du conseil des ministres “peut limiter l’objet de la négociation à certains sujets ou domaines de sujets”. Le fameux droit de veto du Premier ministre. Mais disons que Chigi dit « oui » à la demande des 7 sujets hypothétiques. Le « oui » sera officialisé en conseil des ministres, en présence du gouverneur. L’accord préliminaire revient à la Conférence Unifiée qui dispose de 60 jours pour s’exprimer. Les documents sont ensuite transmis aux Chambres pour examen, qui disposent alors de 90 jours supplémentaires. Sur la base des avis, une « nouvelle négociation » s’engage qui donnera lieu à la version définitive de l’Accord qui sera ensuite transmise à la Région pour approbation. Chigi a alors encore 45 jours pour se décider. Une fois officialisé, l’Accord verra l’élaboration d’un “projet de loi approuvant l’Accord” par le Conseil des ministres qui sera ensuite transmis aux Chambres pour délibération finale. Bref, même pour les matières non LEP, il faudra s’armer de temps et de patience.

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