« Une fois de plus, la ville doit assister, impuissante, à une nouvelle dégradation illégitime du Jardin Bellini, un bien culturel et paysager reconnu et lié par la Région sicilienne et connu par les habitants de Catane, et pas seulement, depuis un siècle et demi, comme un lieu inviolable. symbole de la ville ?
Alfio Lisi, en tant que porte-parole de Free Green Sicila, se pose depuis un certain temps cette question inquiétante.
La réponse est bien visible, il suffit de se rendre à la Villa Bellini, de rejoindre la place centrale pour se retrouver devant une sorte de tribune de stade conçue pour accueillir pas moins de 5 000 spectateurs à chaque concert.
Lisi souligne que « la transformation du jardin monumental en décharge pour déchets de toutes sortes est également prévisible comme déjà
constaté pour les concerts autorisés de manière irresponsable et organisés au cours des dernières saisons estivales”.
Free Green “pour arrêter un énième massacre du Jardin Bellini” avait demandé au Préfet et au Surintendant de Catane “de n’autoriser aucune initiative de masse et privée, qui non seulement est en contradiction avec le Code du patrimoine culturel et paysager, ainsi qu’avec le chartes nationales et internationales sur les jardins historiques monumentaux, mais met en danger la sécurité du Jardin ainsi que celle de ces milliers de spectateurs qui se déverseraient sur un bien très délicat qui pour beaucoup d’entre eux est totalement inconnu et avec lequel ils ont donc aucun lien profond et culturel avec le risque qu’ils se comportent comme s’ils se trouvaient à l’intérieur d’un stade ou d’une salle de sport, comme cela s’est déjà produit”.
Bref, cette administration municipale à la Fratelli d’Italia a une fois de plus transformé la Villa Bellini d’espace public en une sorte d’espace privatisé pendant toute la saison estivale où le public devra payer pas moins de 50 euros par personne pour chaque spectacle. ; le Jardin Bellini, un bien public violé et sacrifié par la municipalité de Catane sur l’autel du profit… dans le silence assourdissant du mouvement écologique local.
20 juin 2024 – © Reproduction possible AVEC CONSENTEMENT EXPLICITE de l’ÉQUIPE ÉDITORIALE DE CONTROPIANO
Dernière modification : 20 juin 2024, 10h04
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