Prison de Foggia, drone bloqué avec de la drogue et des téléphones portables. Une personne aurait tenté de pénétrer dans la structure

Prison de Foggia, drone bloqué avec de la drogue et des téléphones portables. Une personne aurait tenté de pénétrer dans la structure
Prison de Foggia, drone bloqué avec de la drogue et des téléphones portables. Une personne aurait tenté de pénétrer dans la structure

Malheureusement, la prison de Foggia représente tout ce que une administration pénitentiaire irresponsable ne doit pas agir de la sorte pour ne pas laisser la délinquance gagner. Nous ne disons pas cela par polémique stérile, mais parce que les événements survenus ces dernières années et qui se produisent chaque jour conduisent tout le monde dans cette direction. » C’est ce qu’a déclaré le secrétaire national de la Sappe, Federico Pilagatti.

« Le professionnalisme des agents a permis ces derniers mois de saisir des téléphones portables, des drogues et autres matériels interdits (couteaux, mélanges alcoolisés, etc., etc.). Cela s’est également produit hier 19 juin lorsque le policier en charge de la salle de contrôle de la prison, vérifiant les différentes caméras disséminées dans la prison, a remarqué un drone qui s’approchait des sections de détention du pénitencier. L’alarme s’est déclenchée rapidement et, avec l’aide du personnel de l’unité de traduction et du service d’équipe, il a été possible d’empêcher le drone d’effectuer la livraison, en récupérant le matériel qu’il transportait : quelques blocs de substance narcotique et apparemment des téléphones portables. Dans ces circonstances, un jeune a été repéré depuis la salle de contrôle qui avait escaladé la grille qui divise le mur d’enceinte et le domaine agricole où sont cultivés les produits agricoles et avicoles des détenus (zone interdite). Dans ce cas également, l’alarme s’est déclenchée et les policiers arrivés sur place ont pourchassé puis arrêté l’intéressé ainsi que son complice qui l’attendait avec la voiture en marche, prêts à s’enfuir. L’épisode est très étrange puisqu’il fait suite quelques semaines plus tard à un autre au cours duquel une autre personne s’est infiltrée pendant la nuit sur la place de la prison.

En sous-effectif

Sappe se demande : « Comment est-il possible que sur un territoire si difficile et densément criminel qu’il a obligé le ministère de l’Intérieur à renforcer les services de police, de carabiniers et de police financière, laissant la prison sans ressources et sans personnel, considérant que le résultat de l’enquête de ce travail détermine les arrestations de criminels dangereux qui sont incarcérés dans le pénitencier de Foggia abandonné à lui-même ? Nous tenons à rappeler que l’évasion de 72 détenus comporte des responsabilités bien précises qui n’ont jamais été recherchées, tout comme il est inacceptable qu’une prison qui ne peut accueillir que 360 ​​détenus avec plus de 700″ continue à se remplir comme un œuf.

De même, l’effectif de policiers pénitentiaires prévu pour 360 détenus « serait de – ils écrivent du syndicat – de 296 policiers, alors qu’actuellement il n’y en a que 230 qui en gèrent plus de 700. Avec ces chiffres, c’est un miracle que la prison de la capitale daunienne n’ait pas explosé, mais la générosité, le sacrifice, le courage et le professionnalisme des policiers ont ça ne peut pas durer éternellement. La Sappe, syndicat indépendant de police pénitentiaire, remercie tous les policiers qui ont participé aux opérations qui ont empêché l’introduction de matériel interdit dans la prison, mais en même temps elle est très préoccupée par ces incursions qui pourraient servir à tester le mécanisme de sécurité de la prison et les délais de réaction de la police pénitentiaire, face aux actions organisées par des criminels pour réaliser des gestes sensationnels”.

Et encore : « Il ne faut pas oublier que l’arrogance du crime de Foggia, parmi les plus dangereux et les plus sanguinaires du moment, atteint même les portes de la prison avec l’assassinat d’un prisonnier semi-libre qui rentrait au pénitencier après une journée de travail à l’extérieur. Dans ce contexte, la Sappe, comme annoncé, présentera dans les prochains jours une plainte à la justice dans laquelle elle indiquera les responsabilités (à notre avis) des dirigeants du Dap pour les épisodes survenus et en cours. dans la prison de Foggia (évasions, suicides, agressions, violences, introduction de matériel interdit, etc., etc.) qui continuent à ne rien faire, malgré les graves problèmes causés principalement par la surpopulation des détenus et le grave manque de personnel”.

Finalement, le syndicat conclut : « La Sappe estime qu’il faut une intervention immédiate, car si l’on perd encore du temps, il pourrait être trop tard, car la faible barrière formée par ces courageux policiers qui croient fermement à la légalité et à la primauté des institutions pourrait être balayée par la frange de prisonniers violents et autoritaires qui continuent de rester dans l’Institut de la capitale daunienne en nombre qui n’est plus supportable. Nous disons cela aussi parce que les événements dramatiques qui ont vu l’arrestation des policiers à Foggia ne peuvent être extrapolés du contexte de travail déterminé par la forte tension et le stress provoqués par ces prisonniers violents qui deviennent alors les principaux accusateurs de ceux qui, pour 1 500 euros par mois, sont soumis à des menaces, des crachats, et pas seulement à des agressions verbales, avec des charges de travail de 12 à 24 heures avec des quarts de travail épuisants, même s’ils ne subissent des blessures quasiment inexistantes.”

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