«Il y a un silence honteux de la part des institutions concernant les migrants morts au large de la Calabre»

«Il y a un silence honteux de la part des institutions concernant les migrants morts au large de la Calabre»
«Il y a un silence honteux de la part des institutions concernant les migrants morts au large de la Calabre»

«Il y a 6 victimes par jour en Méditerranée et ces morts», «sont le résultat de choix et de décisions gouvernementales, pas seulement italiennes, qui ont oublié les droits des personnes, qui reposent exclusivement sur des logiques de sécurité et de dissuasion. Ainsi, dans une interview sur Demain Marco Bertotto, directeur des programmes de Médecins sans frontières que, en référence au sauvetage des migrants en mer, parle de “véritables politiques de boycott”. «Avec le décret Piantedosi, les sauvetages en mer sont extrêmement entravés», poursuit Bertotto, qui ajoute : «L’activité des ONG est criminalisée et certaines règles la rendent de plus en plus marginale: imposer un seul sauvetage aux navires, en leur attribuant un port très éloigné des zones SAR, c’est non seulement empêcher un deuxième sauvetage, mais aussi et surtout réduire nos opérations. Sans parler des sanctions qui sont prévues en cas de violation de ce qui a été établi. » La dernière tragédie par ordre chronologique est celle qui s’est produite au large de la Calabre. Seulement douze survivants, une cinquantaine toujours portée disparue en mer, dont 26 enfants. Bertotto déclare sur le cas : «C’est un silence honteux, un silence qui démontre qu’il n’y a aucune empathie envers les migrants et la question de la migration., mais seulement une inertie totale des institutions.” À ce jour, poursuit Bertotto, « le mécanisme de coordination des sauvetages en mer tel que nous le connaissions en 2011 a effectivement disparu. À l’époque, les ONG étaient considérées comme des atouts à la disposition des autorités maritimes pour effectuer les sauvetages, mais progressivement », explique Bertotto. “Tout cela a disparu et actuellement il n’y a plus ce type de coopération: les ONG, avec leurs propres moyens et de manière indépendante, identifient les bateaux et les dangers”.

PREV Touristes de Toscane, accord entre Start, Autolinee et Tiemme
NEXT les clients des revendeurs se transforment en trafiquants de drogue, des arrestations ont lieu