Ruvo di Puglia célèbre la Fête de la Musique

Hier, 21 juin, premier jour de l’été, les rues et lieux de culture de Ruvo di Puglia ils ont pris vie grâce aux activités du festival de musique traditionnelle.

L’ancien couvent dominicain a de nouveau accueilli la quatrième édition du festival de danse contemporaine “Les Danseurs en plein air”, sous la direction artistique de Giulio De Leo.

L’événement comportait un riche programme de performances, culminant avec une représentation spéciale au Musée national de Jatta, intitulé « Corpographique ». La soirée a vu alterner talents extraordinaires et performances “Dressing Diplomacy”, “Paons et Samba”, “À la recherche de l’Europe” et “Mediterraneo Incanto”. Des spectacles qui rendaient hommage à la beauté et à la diversité de la danse contemporaine, entraînant le public dans un voyage émotionnel à travers des mouvements, des sons et des visions.

Parmi les performances les plus attendues, “À la recherche de l’Europe”, vu la chorégraphie organisée par Giulio De Leo et la musique composée par Vaggelis Gettosavec Erika Guastamacchia et avec la participation de Chœur Polyphonique Michele Canatatoredirigé par maestro Angelo Anselmi. Cette coproduction Menhir/Le Danzatrici en plein air 2024 et ANTI-SKINO PERFORMING ARTS a reçu le soutien du Ministère adjoint de la Culture de la République de Chypre et a collaboré avec le projet « alle SERRE » de la Cooperativa Sociale Zorba de Terlizzi.

Le spectacle explore les différentes rives de la mer Méditerranée, évoquant des paysages qui se poursuivent comme des vagues. Sur l’île de Chypre, marquée par la guerre, vous traversez la zone médiane qui divise l’île. L’oscillation semble être le seul mouvement possible en Méditerranée, où l’on oscille entre passé et présent, parfois en mouvement, d’autres fois en restant immobile. Nous oscillons sur les mers et sur terre, sur les bateaux de migrants et aux frontières ; on oscille entre harmonies et dissonances. Ce qui est finalement apparu, c’est que nous ne retrouverons jamais la belle Europe, mais que nous la chercherons quand même et accueillerons cette oscillation sans réserve.

Le public s’est ensuite déplacé vers l’atrium du Musée national de Jatta pour “Corpographique”, où la chorégraphie d’Erika Guastamacchia, enrichie par le tournage et l’animation de Sara Napoléonsont le résultat d’un laboratoire permanent développé en collaboration avec “Luci e Suoni d’Artista 2023”, le Centre Polyvalent pour Mineurs, les Coopératives Shalom, Vivere Insieme, Koinos, Caritas citoyen Secteur Mineurs et Un Mondo di Bene 2.0 APS Onlus de Ruvo di Puglia.

Dans une période historique où les adolescents sont exposés à une énorme quantité de matériel visuel qui place constamment le corps au centre de l’attention, des événements comme ceux-ci offrent une opportunité importante de réflexion et de croissance. “Corpografico” a permis aux jeunes participants d’explorer leur propre identité à travers la pratique chorégraphique, créant une symbolique corporelle qui s’est ensuite matérialisée dans une vidéo, synthèse du parcours expressif.

Après la représentation de “Corpografico”, dans l’atrium du Musée Jatta, le public a assisté à un concert live imprévu de Vaggelis Gettos et Gilberto Bufi. L’ouverture extraordinaire du Musée tout au long de la soirée a rendu la célébration encore plus pertinente, avec une visite guidée organisée par Claudia Lucchesearchéologue et directeur du Musée national de Jatta, à la recherche de musique et de danse sur les cratères exposés.

Dans un contexte où la liberté d’expression est souvent limitée, savoir s’affirmer et respecter ses valeurs devient fondamental, hier comme aujourd’hui. À cet égard, les paroles de Carl Jung résonnent avec une intensité particulière : “Celui qui regarde dehors rêve ; celui qui regarde à l’intérieur se réveille”. La danse et la musique, dans ce cas, deviennent un puissant outil d’introspection et d’éveil.

La soirée, qui a commencé dans l’après-midi sur la petite place du point info avec les jeunes promesses de la musique du groupe Ruvese de Neuma Giandonato, s’est terminée dans le cadre magnifique de la Piazza dell’Orologio avec le La musique au-delà des frontières De Michele Di Modugno, Dr Mysore Manjunath, Sumath Manjunath et Neyveli Venkatesh.

Dans le contexte de Festival de Ruvo Coroles musiciens ont raconté une rencontre magique entre l’Orient et l’Occident, entre l’Inde et l’Europe, entre des sonorités apparemment différentes mais aux solides racines communes.

Tous les spectacles ont donné aux habitants de Ruvo et aux nombreux venus des environs l’occasion d’explorer la liberté, en transformant leur corps en un moyen d’expression authentique.

Dans un monde de plus en plus complexe, des initiatives comme celle-ci nous rappellent l’importance de regarder en nous-mêmes pour trouver notre voix et notre place dans le monde.

PREV Les gars de Luna Blu préparent et servent des pâtes casarecce au pesto aux délégués de l’ONU dans le bâtiment en verre de New York
NEXT Euro Pise : Mlakar poursuit le rêve des huitièmes de finale avec la Slovénie