Vers à bois asiatique, 500 arbres coupés à Bergame. Qui sont maintenant de la sciure

Deux tas de sciure s’élèvent dans un parc non loin de Brembo, à Treviolo : l’un de quatre mètres de haut et vingt mètres de long, l’autre plus petit vers la rive du fleuve. Ils représentent tout ce qui reste de plus de cinq cents arbres abattus ces derniers mois. entre Bergame et les pays voisins pour contenir la propagation du ver asiatique. Une opération qui est considérée comme conclue, même si les contrôles vont se poursuivre encore longtemps.

Le total exact des arbres coupés n’est pas encore disponible : le Service Phytosanitaire de la Région complète en effet les sommes et les transmettra aux services européens. Mais on sait qu’à Bergame 203 arbres ont été abattus, parmi lesquels des érables, des marronniers d’Inde, des bouleaux, des peupliers, des saules et des ormes : environ soixante-dix dans le parc Moro du Villaggio degli Sposi et le reste dans le parc Trucca et une vingtaine dans des jardins privés. Cela était vrai même si les arbres trouvés attaqués par le coléoptère étaient au nombre de quatre, mais par mesure de précaution contre la propagation de l’insecte, les spécimens trouvés dans un rayon de cent mètres ont également été coupés (alors que le rayon de la zone est de deux kilomètres).

À Treviolo, 93 arbres ont été coupés dans les jardins publics, 11 dans les privés et il a été possible de sauver la double rangée de via Gorizia. Un chiffre entre 150 et 200 arbres coupés à Curno, notamment en raison des abattages effectués le long du Brembo. Les opérations ont commencé fin février, et si les arbres Trucca ont été déchiquetés sur place et transformés en sciure, tous les autres ont été entassés en énormes tas près de l’ancienne Macina dans le parc de Treviolo.

Mais couper l’arbre à lui seul n’arrête pas la propagation du ver à bois, qui creuse des tunnels dans le tronc pendant les mois d’hiver et se retrouve d’abord au stade larvaire, puis au stade nymphal. Au mois de juillet, le coléoptère entre dans la phase d’émergence : Il fait des trous ronds de la taille d’une pièce de monnaie dans la plante, puis s’envole à la recherche d’autres arbres dans lesquels pondre ses œufs. C’est précisément pour éviter cela que toutes les plantes coupées ont été déchiquetées et, compte tenu de la grande quantité de matière accumulée et des délais de plus en plus serrés, ces dernières semaines, nous avons travaillé même les jours de pluie. Une fois l’arbre ébréché, le ver à bois est considéré comme éteint et donc en théorie la sciure pourrait être réutilisée. Mais pour éviter des problèmes, il a été décidé de tout jeter, à tel point que l’énorme tas montre des traces de pièces déjà retirées et emmenées à l’incinérateur.

Mais même si l’abattage est conclu, l’opération contre le ver asiatique continue. Précisément parce qu’en juillet, ils s’attendent à une éventuelle émergence d’arbres ayant échappé aux contrôles. Le service phytosanitaire de la Région effectuera un suivi le mois prochain puis également en novembre. Elle a également déjà installé des pièges à phéromones pour capturer les insectes adultes émergents. Let les pièges sont situés dans les zones tampons de Bergameimmunisés mais proches de ceux où les tueries ont eu lieu : partie du quartier de Santa Lucia, viale Papa Giovanni, Malpensata, Carnovali, Colognola, Campagnola et Madonna del Bosco. Un suivi des pièges sera effectué régulièrement, afin de s’assurer de la présence éventuelle de l’insecte et d’agir en conséquence.

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