la guerre du trafic de drogue et ces enfants de bonnes familles, les deux visages d’une même ville

la guerre du trafic de drogue et ces enfants de bonnes familles, les deux visages d’une même ville
la guerre du trafic de drogue et ces enfants de bonnes familles, les deux visages d’une même ville

Un crime aussi odieux que déconcertant par ses méthodes et son contexte. La nouvelle du meurtre d’un jeune de 17 ans est déchirante Pescara dans le cauchemar. La ville n’a pas encore surmonté le choc de l’embuscade au Bar del Parco, dans le quartier résidentiel de Pescara-bene. C’était le 1er août 2022 lorsque deux personnes, l’architecte Walter Albi et Luca Cavallito, ont été la cible de huit coups de feu tirés par un tueur. C’était l’heure de l’apéritif du soir et la panique s’est emparée du peuple. Albi a été tué et Cavallito a miraculeusement survécu à une série d’opérations chirurgicales, notamment au visage. Histoire de la drogue, nous l’apprendrons plus tard, histoire des accords trahis avec le crime organisé qui, à Pescara, sait bien se camoufler en restant discret, mais sait aussi s’exprimer ouvertement et élever la voix en cas d’erreur. Etre puni. Et c’est probablement aussi une erreur dans le cas de l’assassinat du très jeune homme poignardé dimanche soir dans le parc Baden Powell. Même contexte, un espace vert entouré des élégants immeubles de la bourgeoisie de la ville. Sur la place en face qui sert de parking, le complexe s’appelle Parco dei Musici et les noms sur les cloches sont ceux d’avocats, d’entrepreneurs, de journalistes, de commerçants et de professionnels. Des locataires distraits par les activités quotidiennes, mais pas au point de garder les yeux fermés. “Depuis quelque temps, nous signalions la présence d’un petit groupe de jeunes trafiquants de drogue à proximité du parc mais personne n’est encore intervenu”, a commenté un habitant, informé du tragique événement l’autre soir en rentrant chez lui avec sa famille. “J’ai un fils de 15 ans, l’âge de la victime, c’est absurde d’entendre une telle nouvelle”, a déclaré une jeune maman les larmes aux yeux sous le choc.

Pescara, tué à 17 ans et jeté dans un parc : deux mineurs enlevés (l’un est le fils d’un commandant carabinier local, l’autre d’un avocat connu)

Le maire Carlo Masci a été consterné lorsqu’il a annoncé un commentaire sur l’événement tragique à transmettre aux agences.

Ce qui effraie et inquiète les habitants de Pescara, c’est le jeune âge de la victime mais aussi de ses assassins présumés : deux pairs sont en garde à vue au commissariat de police. Ce sont eux qui ont frappé avec un couteau la victime, un garçon italien d’origine albanaise. Et le couteau est un élément récurrent qui revient avec force au premier plan, c’est-à-dire que l’usage d’armes blanches est devenu étrangement courant chez les garçons, même issus de bonnes familles, comme dans le cas des deux arrêtés pour ce meurtre. L’actualité fait état depuis un certain temps d’un phénomène inquiétant: plusieurs cas d’attaques au couteau ont eu lieu à Pescara ces dernières semaines, des agressions et des violences impliquant des jeunes habitués à se déplacer en meute mais pas nécessairement définissable comme des baby gangs. Il s’agit pour la plupart de groupes dirigés par une seule personne, des jeunes qui se forcent et qui n’hésitent pas à attaquer même pour les raisons les plus banales, comme se voir refuser l’entrée dans un club de la Riviera ou pour un regard équivoque envers une petite fille. .

Un contexte qui ne trouve pas de frontières dans les quartiers suburbains mais qui s’affirme en plein centre, en bord de mer, parmi les luxueux complexes résidentiels de penthouses à vendre pour deux millions. Mais Pescara est aussi une ville où les frontières entre les rues commerçantes centrales et les zones grises où tout peut arriver sont vraiment floues. Il suffit d’une ruelle parallèle aux rues les plus élégantes pour se retrouver dans une casbah où dominent les enseignes des « bangla » ou clubs chinois, où les clients s’enferment presque comme s’ils voulaient chercher un abri, un refuge à l’abri des regards. regards indiscrets. Et puis il y a la zone qui en résulte, la grande place avec le parking central devant la gare qui, surtout la nuit, mais pas seulement, devient le théâtre de menaces, de vols et d’attaques. Un lieu qui représente la première carte postale de la ville à ceux qui sortent de la gare, mais qui révèle au contraire son visage le plus inquiétant, un lieu où un coup de couteau peut vous rapporter même pour une pièce de monnaie refusée à un vagabond ou à un toxicomane. Ou encore pour une erreur entre petits trafiquants de drogue, comme dans le cas du jeune de 17 ans tué dans le parc. Globalement élégant à seulement 200 mètres de la gare.

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