A Veleia, l’amphithéâtre des citernes devient l’Aulis, le lieu de prédilection

A Veleia, l’amphithéâtre des citernes devient l’Aulis, le lieu de prédilection
A Veleia, l’amphithéâtre des citernes devient l’Aulis, le lieu de prédilection

Un enfant assiste au spectacle de la guerre. C’est Oreste : d’innocent il deviendra capable de tuer. C’est un scandale auquel nous avons pris l’habitude de voir, et donc nous en sommes témoins, complices et participants. À Veleia, cependant, le pouvoir du théâtre a découvert notre cœur des ténèbres pour nous rappeler que « voir la lumière est la chose la plus douce pour les mortels ». Tout cela grâce au spectacle « Iphigénie en Aulis. Un miracle scandaleux. » sur scène les 21 et 22 juin en première nationale, sous la direction imaginative et extraordinaire de Fausto Russo Alesi qui a travaillé avec les acteurs et actrices de Bottega XNL Fare Teatro, un projet conçu et réalisé par Paola Pedrazzini.

La tragédie d’Euripide, dans la traduction et l’adaptation de Letizia Russo, a pris forme dans les voix, les corps, les mouvements, de ces 22 jeunes interprètes, sélectionnés parmi de nombreux candidats de toute l’Italie. Ils se sont plongés dans le mot ancien pendant quatre semaines intenses, pour le rendre présent aujourd’hui : une révolte contre la guerre. Parce qu’aucune guerre n’est juste ; le sacrifice d’aucun innocent n’est juste

Ils ont travaillé pendant des semaines dans les espaces de XNL Piacenza, le Centre d’art contemporain, cinéma, théâtre et musique, voulu et soutenu par la Fondation Piacenza et Vigevano. Ils ont réapparu en mettant en scène toute la puissance de cette tragédie dans un espace unique, dévoilé pour l’occasion au public du Festival de Théâtre Antique de Veleia : la citerne – amphithéâtre, une zone de la zone archéologique jamais utilisée pour des spectacles, qui est située en amont du forum et que le directeur Russo Alesi a voulu transformer à Aulis, un lieu métaphorique. Aulis est le centre du monde et – pour citer les notes du réalisateur – « le centre de l’être humain, ce lieu de choix proche des vérités les plus intimes et du jeu authentique et désarmé de l’enfance. Cet endroit auquel nous devons rester connectés pour évoluer et connaître nos pulsions, cet endroit où nous apprenons à perdre.”

La dernière représentation, le dimanche 23 juin, a été déplacée à Bottega

L’article de Donata Meneghelli – Fphoto de Gianfranco Negri

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