Concours d’infirmières de la Région Piémont: «Décidons ce que nous devons faire et assumons les responsabilités qui s’imposent»

Concours d’infirmières de la Région Piémont: «Décidons ce que nous devons faire et assumons les responsabilités qui s’imposent»
Concours d’infirmières de la Région Piémont: «Décidons ce que nous devons faire et assumons les responsabilités qui s’imposent»

Concernant la situation critique de l’emploi des infirmières et les nouvelles embauches attendues par Azienda Zero, nous recevons et publions une note signée par le maire Nursind Asti.

À ce jour, nous aurions dû avoir, selon le plan extraordinaire d’embauche, un millier d’infirmières supplémentaires, mais les événements qui affectent le concours permanent de l’Azienda Zero ne permettent même pas le remplacement du turnover avec une aggravation de la situation du personnel, compte tenu également du calendrier prévu. vacances d’été. Après avoir dénoncé un manque de ligne unifiée de la part des Entreprises et encouragé la Région à émettre des indications univoques et uniformes, on constate que l’indication donnée était d’assumer et de faire défiler normalement les classements sans autres dispositions supplémentaires.

Mais en même temps, de nombreux collègues ont, à juste titre, peur d’accepter et de signer un contrat qui pourrait s’avérer nul et non avenu dans quelques mois, à moins que quelqu’un, de la Région ou des Entreprises, ne nie cette hypothèse. En effet, il n’y a aucune certitude sur l’issue du recours discuté le 19 novembre prochain au TAR et encore moins de garanties en ce sens qui puissent laisser tranquille, comme le confirment divers avis d’experts du secteur que notre syndicat a également placé sous commissariat suite à la publication de l’intégralité du recours. D’un autre côté, c’est aussi la crainte qu’expriment de nombreuses entreprises en proposant différentes solutions et perspectives et/ou clauses de protection devant être signées par ceux qui pourraient être disposés à accepter le poste dans ces conditions.

Nous pensons qu’il n’y a plus de temps pour tergiverser sans que personne ne prenne la responsabilité de prendre des décisions, ni pour attendre cinq mois une audience sans aucune stratégie. En fait, trop de temps a déjà été perdu, sans qu’il y ait eu d’indication claire. L’impact et les conséquences d’une telle attitude pourraient être extrêmement graves.
Des décisions doivent être prises en temps opportun, en tenant compte des différents scénarios, en préservant et en protégeant les candidats et en garantissant en même temps l’embauche dans les plus brefs délais, tout en respectant des milliers de professionnels qui, dès les premières heures, ont souvent été victimes de conflits et des informations erratiques, et encore aujourd’hui, soumises à des communications différentes selon les entreprises ou même de différents bureaux d’une même entreprise, montrant peu de respect à leur égard. Il ne s’agit pas ici seulement d’un problème technique, mais désormais également d’un problème politique. Nous pensons qu’il est du devoir de quelqu’un de faire connaître toutes les informations en la matière, les scénarios possibles et surtout quelle ligne est possible et entend être adoptée, avec quelles garanties et/ou risques. Nous espérons et demandons que cela se produise le plus rapidement possible.

La situation à Asti

« En ce qui concerne notre province – souligne Gabriele Montana (sur la photo), secrétaire territoriale NurSind Asti – la situation de l’Azienda Zero et le concours y afférent ont donné lieu à deux résolutions pour un total de 46 embauches. Nous vous rappelons qu’il y a 57 collègues dans ce classement, c’est pourquoi la direction générale a pris ces résolutions pour embaucher les 46 collègues sans crainte, faisant preuve de courage. La communication de la Région Piémont, en effet, a été assez claire et a défini les classements utilisables, donc les collègues signeront un contrat à durée indéterminée et l’ASL-At n’insérera aucune clause spécifique concernant le recours du TAR. En considération de ce qui se passera en novembre – poursuit Montana – notre hypothèse est certainement que la situation publique et celle de tous les citoyens, donc de tout un système de santé régional, devra être prioritaire. À la base de tout, il doit y avoir la sécurité publique, et toute décision prise doit certainement être celle de maintenir des centaines de collègues au sein des entreprises du système de santé régional du Piémont. Je définirais donc une situation qui va dans une direction différente, mais lointaine et utopique, ceci également par rapport à ce qui a été dit le 18 juin dernier au Sénat (lors de la Commission de la Santé et du Travail sur le décret sur la liste d’attente) par notre secrétaire national NurSind. , Andrea Shop, qui a déclaré que le véritable problème de santé du pays n’est pas tant les listes d’attente que le manque d’infirmières. Sans cela – conclut le secrétaire territorial NurSind Asti – nous serons obligés de fermer les hôpitaux. Sur la base de tout cela, je ne peux pas penser à un scénario différent de celui que nous avons émis l’hypothèse pour le mois de novembre. La Région a dit que ces classements pouvaient être utilisés et je ne veux pas penser que dans quelques mois les choses seront différentes. Si quelqu’un veut remettre en question tous les contrats, alors ce sera le problème de tout le monde et pas seulement de certains. En effet, si des centaines d’infirmières des entreprises régionales manquent, la sécurité publique de chaque citoyen du Piémont ne sera pas garantie. Nous pensons et espérons que cette hypothèse sera très lointaine et utopique. »

Infirmière Asti

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