Camps d’été, les besoins des familles sous-estimés. La commune redevient directrice

Camps d’été, les besoins des familles sous-estimés. La commune redevient directrice
Camps d’été, les besoins des familles sous-estimés. La commune redevient directrice

par Daniela Gasparini

Une fois l’été arrivé, dès que les enfants ont chanté “l’école est finie, un beau mot…”, le “problème” pour les familles se pose. L’été représente une période critique pour de nombreux parents qui travaillent, contraints chaque année de faire face à la fermeture des écoles. En Italie, cette période de fermeture des écoles dure environ 12 semaines, bien plus longue que les 6/8 semaines prévues en Allemagne, en France ou au Royaume-Uni. Même lorsque quelques parents parviennent à décaler partiellement leurs vacances, ils ne peuvent souvent pas couvrir entièrement cette longue période d’inactivité scolaire.

En plus de problème éducatif qui implique une si longue récréation scolaire pour les plus jeunes, il y a le problème logistique, “oh mon Dieu, où dois-je le laisser ?”. Il devient donc essentiel de trouver des solutions alternatives, qui vont du placement chez les grands-parents, en passant par l’embauche de baby-sitters et l’inscription à des colonies de vacances, cette dernière option étant la plus recherchée par les familles.

Seulement à Cinisello Balsamo, je les enfants âgés de 0 à 14 ans sont env. 9 800 dont 4000 environ. entre 0/6 ans.

Récemment, le Conseil des Ministres a refinancé et augmenté les fonds des Centres d’été de 2 millions d’euros, allouant un total de 60 millions aux municipalités pour soutenir les familles avec cet instrument important.

Cependant, le conseiller pédagogique et le maire – malgré de fréquentes visites dans les écoles – semblent avoir sous-estimé les besoins des familles et des enfants pendant la longue période de fermeture estivale. En fait, il ne semble pas que des projets concrets aient été développés pour obtenir un financement de l’État pour que les municipalités organisent des centres d’été à Cinisello Balsamo, et il ne semble pas non plus y avoir d’orientation de la part de la municipalité pour garantir aux enfants et aux adolescents une période estivale pleine d’expériences récréatives. , sportif et éducatif, avec une attention particulière à ceux qui ont besoin de plus de soutien. Un engagement qui va au-delà des soins et qui engage l’institution dans sa responsabilité éducative et culturelle, avant tout pour garantir l’égalité des chances pour tous les garçons et toutes les filles.

Nous devons remercier les associations et organisations sportives qui, ces dernières années, avec les intervenants, ont garanti une réponse aux besoins des familles et des enfants. Mais un rôle plus actif de la Municipalité serait nécessaire pour harmoniser les relations entre les parents, l’école et le territoire tout au long de l’année.

Dans les années où j’étais conseiller à l’éducation puis maire, l’été était caractérisé par une offre variée : centres d’été municipaux avec des éducateurs professionnels, colonies à Pietra Ligure, semaines dans les Corni di Canzo, vacances à l’étranger en Espagne ou à Prague et réunions entre adolescents de différentes nationalités à Cinisello, parc du théâtre. De plus, il y a eu une collaboration pédagogique avec des intervenants locaux.

Aujourd’hui, dans un contexte marqué par des données inquiétantes sur la détresse des jeunes, le harcèlement, la violence et la pauvreté éducative, il est urgent d’investir dans les enfants et les adolescents, et le conflit entre l’administration et les parents à propos des centres d’été est le signe que quelque chose ne va pas. ! Il serait nécessaire que le maire et le conseiller ouvrent un dialogue sérieux avec les parents et les directeurs d’écoles pour comprendre comment la municipalité peut faire plus et mieux, tout en exhortant en même temps le gouvernement et le Parlement à garantir les ressources adéquates pour les écoles et Pour la Municipalité, il est nécessaire de garantir à tous les enfants une école et des services éducatifs adéquats à une réalité sociale, culturelle et technologique en évolution rapide ainsi que de récupérer les dommages de deux années de scolarité « réduite » à cause de la pandémie.

Investir dans l’avenir signifie investir dans l’éducation des garçons et des filles, dans les écoles et aider les parents, si nous voulons que cesse le déclin inquiétant des naissances et que les futurs jeunes disposent des outils nécessaires pour être protagonistes et heureux.

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