Bradyséisme, «il faudrait rouvrir la clinique Caritas dans un endroit plus sûr»

Bradyséisme, «il faudrait rouvrir la clinique Caritas dans un endroit plus sûr»
Bradyséisme, «il faudrait rouvrir la clinique Caritas dans un endroit plus sûr»

Giuseppe Carulli, missionnaire vincentien, né à Bari mais napolitain d’adoption, né en 1968, est depuis quelques jours, par décision de Mgr Carlo Villano, le nouveau directeur de la Caritas de Pozzuoli, un diocèse de près d’un demi-million d’habitants, en une zone choquée par le bradyséisme. Nous l’avons rencontré dans sa paroisse Maria Immacolata della Medaglia Miracolosa, dans le quartier Traiano de Naples.

Père, depuis combien de temps êtes-vous conscient des problèmes de la zone phlégréenne napolitaine et, surtout, comment vos missions en Albanie et en Érythrée ont-elles contribué à votre position actuelle ?

Dès la fin du siècle dernier, je me suis familiarisé avec les joies et les difficultés des fidèles de la région de Pouzzoles, tandis que mes séjours en Afrique et en Europe pauvre ont aiguisé ma sensibilité pour les derniers et les abandonnés.

Comment comptez-vous contribuer à faire face à l’urgence du bradyséisme, étant donné que la clinique Caritas de via Roma est fermée depuis le tremblement de terre du 20 mai et que le très utile dispensaire de “médicaments solidaires” a également été suspendu depuis lors ?

Nous luttons de toutes nos forces, Mgr Villano et moi, pour rouvrir avant septembre la clinique spécialisée de la Caritas de Puteola dans un autre lieu non touché par le bradyséisme. Cependant, entre-temps, le service des soupes populaires pour les pauvres n’a subi aucune interruption.

Père Carulli, en tant que nouveau directeur de la Caritas diocésaine, quelles initiatives proposez-vous de mettre en œuvre en faveur des pauvres et des enfants ?

Pour l’instant, je regarde les projets déjà existants et opérationnels pour les mineurs à Licola et Quarto. Pour les personnes âgées défavorisées, en raison du bradyséisme, l’assistance a été transférée à Monteruscello et nous espérons la rétablir au plus vite.

Il y a aussi un beau livre dont vous êtes l’auteur… Vous souhaitez nous en parler ?

J’ai publié « Ce jour-là à Châtillon ». Je ne sais pas si c’est un bon livre, c’est aux autres de le juger. Mais c’est ma reconstruction de l’histoire du volontariat vincentien, dont je suis issu et qui m’a formé.

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