Premier maire de Florence, les démocrates malmenent le vaincu Schmidt

Mission ratée. Le civique Eike Schmidt ne conquiert pas le « Stalingrad » de l’Italie centrale. Florence reste rouge, avec la victoire de Sara Funaro, ancienne conseillère du maire sortant PD Dario Nardella. Le centre-droit, qui s’était focalisé sur un profil extérieur aux partis, l’ancien directeur des Offices Eike Schmidt, aujourd’hui à la tête du Musée Capodimonte de Naples, est proche de faire sensation, mais parvient tout de même au second tour. Le gouverneur de Campanie Vincenzo De Luca entre dans le vote florentin, soulevant une polémique : « J’ai également trouvé un peu offensant pour Naples que quelqu’un se fasse nommer directeur de Capodimonte, puis parte faire la campagne électorale. Nous ne le laisserons même pas trouver une chaise. » Schmidt répond : « De Luca n’est pas responsable de Capodimonte, il ne sait pas que son empire est limité et Capodimonte dépend du ministère de la Culture, d’un autre Napolitain Gennaro Sangiuliano et pas de lui ». Revenons aux données électorales. Florence est dirigée par des maires de gauche depuis 1995 ; un système de pouvoir que la droite n’a pas réussi à ébranler, même cette fois-ci. Funaro a obtenu plus de 60 % des voix, Schmidt un peu moins de 40 %. Le poids des Renziens, qui avaient décidé dès le premier tour de rompre avec le Parti démocrate, n’avait aucune importance. La seule nouvelle au Fort Rouge concerne le fait que Funaro sera la première femme maire de la ville. «Je suis un peu excité, je le dis sincèrement. Je ressens la grande émotion de tous ces mois, d’être le premier citoyen de Florence. Ce fut un très long et beau marathon”, déclare immédiatement Funaro, qui reçoit immédiatement l’appel téléphonique de la secrétaire du Parti démocrate Elly Schlein. La dédicace à son grand-père. «Je voudrais dédier cette victoire à une personne qui n’est plus parmi nous, à mon grand-père Piero Bargellini, ancien maire des inondations de Florence», commente Funaro, qui rencontre ensuite les partisans sur la Piazza della Signoria. Fair-play de Schmidt qui accepte le verdict : « Comme il était clair qu’elle était la gagnante du scrutin, je lui ai téléphoné mais le répondeur a répondu. A partir d’aujourd’hui, je serai chef de l’opposition au conseil municipal.” L’abstention se confirme comme un obstacle pour le centre-droit. La baisse de la participation à Florence, comme dans les autres villes en lice, pénalise les candidats de droite.

Italia Viva se limite à un commentaire lapidaire : « Les citoyens ont choisi.

Félicitations à Sara Funaro, nouvelle maire de Florence, première femme à occuper le poste de maire dans l’histoire de la ville. Bon travail à Sara et vive Florence”, écrivent Francesco Casini et Francesco Grazzini d’Italia Viva dans une note.

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