Le nouveau visage de la province de Pise

Gabriele Gasperini, maire de Ponsacco ; Matteo Franconi, maire de Pontedera ; Simone Giglioli, maire de San Miniato.

Le centre-gauche de la province de Pise remporte deux scrutins sur trois. À Pontedera c’est à San Miniato en fait il confirme les maires sortants Matteo Franconi Et Simone Giglioli. Perdre Ponsacco qui couronne Gabriele Gasperini soutenu par le centre-droit.

Bref, les coalitions dirigées par le Parti démocrate tiennent le coup mais ne l’emportent pas écrasant. Et les communes conquises par le centre-droit dans la province de Pise s’élèvent à cinq entre le premier tour et le second tour. Après Castelfranco, Santa Croce, Casciana Terme-Lari et Terricciola, c’est Gabriele Gasperini qui a porté le dernier coup aux places fortes rouges en plaçant la commune de Ponsacco sous la direction de Fratelli d’Italia, Forza Italia et Lega.

Ponsacco, après 25 ans, passe au centre-droit

Gasperini écrit l’histoire de Ponsacco ; la municipalité du meuble qui, au cours des vingt-cinq dernières années, avait été administrée uniquement par le centre-gauche. Par ailleurs, il faut souligner qu’il gagne en venant à bout de son adversaire Fabrizio Lupi qui avait dix points d’avance au premier tour.

L’exploit de Gasperini aurait été possible grâce aux préférences de nombreux électeurs qui, au premier tour, avaient voté pour une liste civique soutenant la candidature de Fedrico D’Anniballe. En tout cas, le centre-droit est en fête, notamment la ligue qui a été la première à citer le nom de Gasperini.

Le centre-gauche dans 23 communes, le centre-droit dans 8 (dont Pise)

Le Pd et ses alliés continuent d’administrer 23 municipalités, la coalition dirigée par les Frères d’Italie n’en compte que 8 (qui comprend cependant également Pise, la capitale provinciale). Mais la contestabilité des territoires semble croître.

De ce point de vue, les problèmes internes au centre-gauche apparus au cours de cette période électorale n’arrangent rien. Celles pour lesquelles, par exemple, une maire sortante, Arianna Cecchini, à Capannoli (nous sommes au cœur de Valdera) est torpillée par le Parti démocrate local au profit d’un autre candidat. Elle se présente quand même à nouveau, à titre civique, et obtient de nombreuses préférences dès le premier tour, doublant même ses adversaires de centre-droit et de centre-gauche. Même son de cloche à Casciana Terme-Lari où discordes et divisions au centre-gauche deviennent le tapis rouge du citoyen soutenu par le centre-droit, le journaliste Paolo Mori.

Les deux confirmations : Pontedera et San Miniato

Deux maires confirmés lors du scrutin : Matteo Franconi (Pontedera) et Simone Giglioli (San Miniato), tous deux issus du Parti démocrate. Les équipes gouvernementales seront annoncées d’ici une semaine et d’autres nouvelles pourraient également arriver.

L’un est celui annoncé par Simone Giglioli qui San Miniato souhaite ouvrir un dialogue au conseil municipal avec la liste Filo Rosso de l’ancienne candidate à la mairie Veronica Bagni. “Nous n’avons pas eu le temps de construire une alliance, mais nous sommes proches sur de nombreux sujets et j’aimerais travailler avec eux”, a déclaré Giglioli aux micros de la télévision dès qu’il a reçu la nouvelle de sa réélection.

Le maire sait bien à quel point le tableau de cette transition électorale était complexe également à San Miniato. Michele Altini, centre-droit, cède mais avec honneur. En effet, entre le premier et le deuxième tour, il gagne des voix, tandis que son adversaire Giglioli, qui gagnera de toute façon, en perd. Par ailleurs, la coalition de centre-gauche parvient à l’emporter mais avec un écart de préférences bien moindre par rapport au scrutin d’il y a cinq ans (800 voix aujourd’hui contre 2000 en 2019).

À Pontedera, un succès du Parti démocrate, est célébré mais la lecture est répétée. Matteo Franconi l’emporte largement, mieux qu’il y a cinq ans (près de 54%) grâce également à un contrôle efficace du vote dans les circonscriptions. Le maire confirmé perd cependant environ six cents voix entre le premier et le deuxième tour, ce qui n’arrive pas à son challenger Matteo Bagnoli, de centre-droit, qui maintient à peu près les mêmes préférences.

Pour Franconi, qui a brandi le foulard grenade et chanté “bella ciao” pour célébrer la victoire, “la politique du contenu, de la passion et du peuple gagne”. Sa victoire est « dédiée à trois personnes qui ne sont plus parmi nous aujourd’hui : à Roberto Colaninno, qui gardait le regard haut pour une ville de niveau européen et mondial, à Marco Papiani (ancien conseiller municipal) et Daniele Belli (père de ancien conseiller Mattia Belli) qui m’a appris à faire de la politique et à me comporter dans le respect de tous”.

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