Bonaccini annonce sa démission de son poste de gouverneur de l’Émilie-Romagne

Bonaccini annonce sa démission de son poste de gouverneur de l’Émilie-Romagne
Bonaccini annonce sa démission de son poste de gouverneur de l’Émilie-Romagne

«Je démissionnerai une minute après le G7 pour la science et la technologie à Bologne, par respect pour cet événement international qui honore Bologne et l’Émilie-Romagne». Ainsi Stefano Bonaccini s’exprimant aujourd’hui à l’assemblée législative de la région Émilie-Romagne. «Et dans ces deux semaines, comme annoncé, nous clôturerons tous les documents qui garantiront que toutes les mesures, financements et règles soient en place pour les prochains mois d’affaiblissement des pouvoirs, afin qu’il n’y ait pas de lacunes et de ralentissements». «Cela a été 10 années compliquées, si l’on pense que nous avons traversé la tragédie du tremblement de terre et de sa reconstruction, la pandémie que le monde n’avait pas connue depuis un siècle et l’inondation de l’année dernière. Mais cela fait aussi 10 ans qu’ils voient cette région plus forte qu’avant. Je ne sais pas dans combien d’autres situations, après un tremblement de terre dévastateur, une pandémie meurtrière et une terrible inondation, on pourrait dire la même chose : plus forte qu’avant”, souligne Bonaccini.

« Ce furent des années fatigantes et compliquées, mais aussi de grande satisfaction. Il y a eu des reconnaissances internationales et nationales, et pouvoir clôturer mon expérience en allant voir les 3 premières étapes du Tour de France, avec 2 millions de personnes attendues sur les routes, est une énorme satisfaction. Quelques jours plus tard, pouvoir clôturer mon expérience de président de Région avec le G7 est une satisfaction à laquelle je n’aurais jamais cru. Même d’un point de vue politique. Au cours des trois dernières années, le centre-gauche est passé de 6 capitales sur 10 à 8 capitales sur 10. Au cours des 3 dernières années, de 8 à 12 villes sur 12 comptant plus de 30 000 habitants. Le résultat même de mes préférences est une reconnaissance non pas tant de moi-même que du travail accompli ensemble ces dernières années. »

«Mais cela en fait partie. Cela est dû aux femmes et aux hommes qui ont travaillé avec moi dans les deux conseils au cours de ces 10 années et qui, dans de nombreux cas, ont compensé mes erreurs et mes défauts. Et puis – dit Bonaccini – c’est dû à la majorité qui m’a soutenu avec une grande loyauté dans ces 2 mandats et s’il y a une chose qui peut être considérée comme une récompense, je ne sais pas en Italie dans combien de cas il n’y en a jamais eu. il y a même eu une demi-journée de crise. Je remercie également les M5 qui, bien qu’ils n’aient pas gouverné avec moi, n’ont même pas manqué de voix sur certaines mesures qu’ils considéraient comme justes. Mais ces résultats sont dus à des milliers de femmes et d’hommes, cadres et employés de cette Région, qui, malgré leur passage par les administrations, garantissent un niveau de qualité de travail sans égal en Italie et en Europe. Ils nous ont aidés et accompagnés dans des moments dramatiques, ma gratitude leur va. Pour ma part, j’ai essayé de servir au mieux cette région. Je dois remercier cette assemblée car la qualité du débat a été celle d’une courtoisie et d’un respect sans égal. Vous pouvez même avoir des idées opposées, mais avoir l’intelligence et l’éducation pour ne jamais les dépasser ou les dépasser. Même lorsque nous n’étions pas d’accord, je suis convaincu que vous avez travaillé pour faire ce qui était le mieux pour la communauté. Seulement, je regrette l’accusation de m’enfuir. C’est un peu difficile. J’ai peut-être commis une erreur, mais au cours de ces 10 années, personne ne peut dire que je n’ai pas fait tous les efforts et tous les sacrifices possibles. Ces 10 années, si ces résultats ont été obtenus, c’est aussi parce qu’il y a ceux d’Émilie-Romagne qui, même face aux drames, retroussent leurs manches et se plaignent peu. Quand quelqu’un tombe, en Émilie-Romagne, dès qu’il se relève, il se retourne et voit s’il y a quelqu’un à qui tendre la main. Chère Émilie-Romagne, vous servir a été un privilège, un honneur. Pour vous en tant qu’institution et pour notre peuple, j’ai essayé d’être là, je suis là et je serai toujours là.”

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