Messine, la nouvelle conduite d’eau de Viale Regina Margherita sera-t-elle utilisée pour irriguer le parc Aldo Moro ? La “satiriste” Coletta

Messine, la nouvelle conduite d’eau de Viale Regina Margherita sera-t-elle utilisée pour irriguer le parc Aldo Moro ? La “satiriste” Coletta
Messine, la nouvelle conduite d’eau de Viale Regina Margherita sera-t-elle utilisée pour irriguer le parc Aldo Moro ? La “satiriste” Coletta

photo de Renato Coletta

Pour permettre l’exécution des travaux de construction de une conduite d’eau principale, située Viale Regina Margheritadans la section qui suit l’arrêt de bus, près de la via Ignatianumjusqu’à l’intersection avec le via Torrente Trapani, pour la voie de circulation, allant du nord au sud, des mesures de circulation sont prévues. Donc du 1er au 3 juillet, de 8h à 18h, une interdiction de stationnement avec retrait forcé sera en vigueur sur ce tronçon de routepour la voie de circulation, allant du nord au sud, garantissant en toute sécurité le bon déroulement du transit routier et piétonnier.

Mais à quoi servira cette conduite ? La raison des travaux qui seront réalisés n’est pas indiquée ni à quoi servira ce nouveau pipeline. Est-il concevable que ce soit ce pipeline qui reliera le parc Aldo Moro à un puits « abandonné » et inutilisé situé sur le ruisseau de Trapani ? Cette possibilité n’est pas farfelue, en fait cela pourrait être une bonne chose pour soulager la ville d’environ 60 mille litres (?) par jour nécessaires pour arroser l’erreur technique dans la pose de la pelouse maintenant jaunie dans le parc fermé à cause de probable amiante.

Sur le thème de l’irrigation, Renato Coletta, conseiller du quatrième arrondissement, est à la fois satirique et dur.

« Est-ce entièrement la faute de la sécheresse ? Nous savons tous qu’en Sicile, il pleut de moins en moins, ce qui a entraîné une diminution des aquifères qui alimentent Messine. Les administrations DeLuca et Basile ont sous-estimé le problème au cours de ces six années, retardant les initiatives nécessaires pour lutter contre la crise de l’eau. Je fais référence à la recherche et à l’utilisation de nouvelles sources d’eau, à tel point qu’à ce jour le puits de Briga n’est pas connecté et “ils vérifient la potabilité d’autres puits…», habituelles proclamations tardives qui reportent l’hypothèse de connexions futures. Par ailleurs, la recherche des fuites (30%) présentes dans le réseau d’eau de la ville, qui comme on le sait réduit à l’état de tamis, n’a débuté que le mois dernier.

Peut-être que trop d’inaugurations et de « coupes de ruban » en six ans de « fontaines musicales », de parcs et d’espaces verts municipaux, certains encore irrigués avec l’eau de l’aqueduc, ont évidemment « détourné » l’administration d’intervenir à temps pour garantir l’approvisionnement en eau dans le ville. L’ordonnance du maire interdisant le gaspillage de l’eau est également incompréhensible, alors qu’elle aurait dû d’abord ordonner l’interruption de l’utilisation de l’eau potable de l’aqueduc, pour irriguer certains espaces verts municipaux présents dans la ville, comme cela se produit encore. Dans les villas municipales, la pelouse continue d’être utilisée, sans tenir compte des besoins considérables en eau (7 litres x m2 par jour) et de beaucoup d’entretien. La pelouse ne pourrait-elle pas être remplacée par des plantes peu gourmandes en eau, réduisant ainsi les coûts d’entretien ? Et au lieu de gaspiller l’eau de l’aqueduc pour irriguer certains espaces verts de la ville, pourquoi ne pas construire des puits qui auraient dû être prévus dès la phase de planification ?

D’où du gaspillage, une sous-estimation du problème, des retards dans les interventions et une terrible stratégie de communication de la part de l’administration qui a transformé les “efficacités” du pipeline Fiumefreddo en publicités électorales. Et que dire des attentes alimentées par le slogan “Eau H24”, ou par les nombreuses déclarations du maire de Messine, comme celle du 16 mars, il y a à peine trois mois, dans le contexte de l’amélioration de l’efficacité de la conduite de Fiumefreddo, que je cite mot pour mot : “Ànous verrons une amélioration, nous aurons certainement plus de pression qui amènera plus d’eau dans nos réservoirsce sont donc des interventions corollaires aux autres, qui servent à avoir plus d’eau dans la ville”…c’est vrai qu’aujourd’hui nous nous sommes habitués à quelque chose qui est normal mais qui n’a jamais été fait en ville, donc comme je le dis au maire, la normalité est la bienvenue, nous sommes arrivés tard, mais nous savons que tout ce que nous faisons est extraordinaire justement parce qu’il n’a jamais été conçu». Ce sont des déclarations qui sont commentées par le soleil.

Et que dire des déclarations de l’administration du 22 juin qui précise : «la valorisation des déchets issus du traitement d’épuration de l’usine de Mili. Dans ce cas également, le processus d’autorisation est en cours, ce qui pourrait bientôt permettre l’utilisation de cette eau, évidemment uniquement à des fins d’irrigation.». Nous sommes donc sûrs que, qui sait quand, les villas et les parcs municipaux ne seront plus irrigués avec l’eau potable de l’aqueduc, gaspillage scandaleux, mais avec l’eau purifiée de Mili qui, vu la distance, sera peut-être “lancée” avec le Canadair sur le parc Aldo Moro et autres espaces verts…

Même dans cette grave urgence, j’applaudis les maîtres techniciens d’Amam pour leur grand engagement à réduire les désagréments pour la population. À cet égard, le service pétrolier d’Amam devrait être renforcé avec du personnel municipal de la protection civile et des véhicules militaires présents dans la ville.

La sécheresse ne peut donc pas être l’alibi de cette administration pour cacher des retards sensationnels dans la résolution de cette crise de l’eau. Il existe des responsabilités politiques évidentes et sérieuses de la part de ceux qui doivent administrer la ville, en donnant la priorité aux besoins primaires de la population, en premier lieu l’eau, la propreté et l’efficacité des services publics essentiels.

J’espère que les habitants de Messine profiteront de cette expérience lors des prochaines élections”.

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