52 mille pour servir 2,5 millions de visiteurs

ANCONA – Prenez une industrie très répandue avec plus de 50 mille employés, capable de servir deux millions et demi de clients l’année dernière. C’est l’identité de l’offre touristique de la région des Marches, divisée en 9.347 entreprises actives au 31 mars, selon le dernier rapport de la Chambre de Commerce. 80% d’entre eux (7 560 exactement) s’occupent de la restauration et le reste se répartit entre les activités d’hébergement (1 448) et les agences et tour-opérateurs (366). L’année dernière, l’industrie touristique des Marches a perdu environ 500 entreprises mais a gagné plus de 1 200 employés, pour atteindre un total de 52 672.

Les excellences

Selon une étude de Cassa Depositi e Prestiti consacrée à l’excellence de l’économie des Marches, dans notre région, les activités touristiques génèrent une valeur ajoutée égale à 1,4 milliard d’euros, soit une part égale à environ 3,5% du PIB régional. Mais les données faisaient référence à 2020, année marquée par le Covid, où le secteur comptait un peu plus de 9 mille établissements d’hébergement (hôtels, bars, restaurants, fermes) employant environ 45 mille travailleurs, soit 7,2% de la main-d’œuvre régionale. Aujourd’hui, le secteur du tourisme s’est développé et l’impact sur le PIB et l’emploi pourrait également être plus important.

L’industrie de l’hôtellerie touristique est concentrée surtout dans les deux provinces les plus septentrionales, Ancône étant en tête tant en termes de nombre d’entreprises que d’employés (2.472 et 15.554), suivie de Pesaro avec 2.357 et 13.207. Macerata est la troisième plus grande, avec 1 854 entreprises employant 10 117 personnes. Les entreprises et travailleurs touristiques des Marches ont accueilli 2 567 073 visiteurs en 2023, pour un total de 11 265 073 présences (le nombre de nuits passées dans des hôtels ou des installations non hôtelières). Les touristes arrivent principalement d’Italie (80% du total), tandis que parmi les étrangers, il y a eu des augmentations surtout de Pologne (+38%), de France (+14,35%), des Pays-Bas (+5,33%) et d’Allemagne (+5,32%).

Embauches attendues

Et le tourisme fait partie des principales opportunités d’emploi, même au début de l’été. Dans la dernière enquête Excelsior de l’Unioncamere, qui mesure les intentions des entreprises de signer de nouveaux contrats de travail, sur les 17.470 embauches attendues dans les Marches au mois de juin, plus d’un tiers (6.070) concernent le tourisme, mais avec un léger recul (-2 0,1%) par rapport à mai. Les opportunités pour les opérateurs et les salariés des activités de restauration augmentent : pour eux, les contrats de travail proposés par les entreprises des Marches atteignent 5.710, contre environ trois mille le mois précédent.

Pas seulement l’été

L’un des thèmes omniprésents dans le débat sur la manière de stimuler le tourisme dans les Marches est d’étendre autant que possible la saison d’arrivée et de ne pas la limiter au trimestre d’été. « Un net déséquilibre est mis en évidence dans la répartition mensuelle des arrivées et des présences qui voit les flux concentrés dans les mois de juillet et août – lit-on dans le programme touristique annuel 2024 de la Région des Marches -, bien que les arrivées et présences enregistrées en basse saison Les derniers mois montrent une timide amélioration, la mise en œuvre de politiques de désaisonnalisation reste une priorité. Il est important de souligner qu’en revanche, le marché étranger ne se concentre pas exclusivement dans les périodes de haute saison, mais se répartit également dans les mois d’avril, mai, juin et septembre”. Ces derniers jours, la Région des Marches a consacré un appel d’offres à l’objectif de désaisonnalisation, qui prévoit des incitations pour soutenir les activités de promotion, de marketing et de désaisonnalisation touristique. Il sera possible de déposer des candidatures via la plateforme web jusqu’au 13 septembre 2024 à midi. Il s’agit d’une mesure de deux ans, dédiée au soutien des opérateurs qui, à travers des actions ciblées de promotion et de marketing, commercialisent des forfaits avec séjours dans la région. L’objectif est d’orienter la demande pendant les périodes de moindre afflux touristique. Les moyens déployés sont de 440 000, à répartir en deux lignes d’action. Promo-marketing, visant à contribuer à encourager les voyagistes des Marches entrantes à mener des activités de promotion et de marketing pour le produit touristique régional. Et puis la véritable désaisonnalisation, avec des contributions aux agences de voyages et aux tour-opérateurs qui garantissent les flux touristiques entrants pendant les mois de moindre affluence.

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Courrier Adriatique

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